-
Derrière ce nom à rallonge et pas forcément agréable en bouche, se cache une sorte de patchwork autour d’un groupe de rock pseudo virtuel fondé par le réalisateur néerlandais Rosto, Thee Wreckers. Ce même Rosto a ainsi tourné dès 2008, des clips de ce rock-band abrasif. Les membres des Thee Wreckers ayant tous leur avatar-marionnette façon Gorillaz, on visite leur monde pluvieux et fantastique via les clips volontiers post-apocalyptiques et bricolés. C’est tout d’abord curieux, vite redondant et le côté déglingué finit par se retourner contre cette entreprise fourre-tout (il y a même une sorte de documentaire en queue de programme). C’est peu dire que l’on sort lessivé de ce « trip rock ».