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Une caméra aérienne effleure avec respect les constructions de sir Norman Foster, architecte high-tech et écolo précoce, s’attardant sur les détails et la pureté des courbes. Elle nous fait également découvrir les exquises esquisses du baron Foster of Thames Bank, dont le premier croquis représentait un avion. Ses aéroports, aux façades tapissées de miroirs en mosaïque réfléchissant les nuages, reflètent aussi sa passion pour l’aviation. Délicat, ce documentaire souligne le lien entre l’homme et ses créations tutoyant le ciel.
Toutes les critiques de Norman Foster
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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ce documentaire (...) nous offre une belle réflexion sur l'architecture et notre urbanité.
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Relativement classique dans sa forme, ce documentaire se penche sur la carrière de Norman Foster, un génie de l'architecture dont on n'avait jamais exploré le travail de façon aussi intime.
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Un documentaire passionnant (même s'il tient parfois de l'autopromotion) sur l'un des architectes les plus créatifs de notre époque, démiurge de 77 ans. Le film a surtout le mérite de faire honneur à ses constructions qui défient souvent les lois de la pesanteur.
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Le film ne parvient pas à faire de Foster, homme certes digne et bien mis, un personnage à part entière, et encore moins à offrir une intelligence de l'architecture susceptible d'intéresser le grand public, encore moins les spécialistes. Reste de belles images aériennes des réalisations de l'architecte, filmées sur fond de nuages en accéléré, qui témoignent certes du talent de Foster, mais auxquelles manquent l'essentiel : l'âme.
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(...) au final, on savoure un portrait vertical très émouvant.
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Très pédagogique sur le fond, ce film vaut aussi pour la manière dont les réalisateurs parviennent à filmer les oeuvres architecturales de ce grand créateur pour les rendre accessible (...) Hélas, comme toujours dans ce genre d'exercice, le propos est affadi par les multiples témoignages forcément hagiographique et donc vite redondants qui accompagnent le récit. Dommage.
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Ce portrait, retraçant le parcours de cet autodidacte à travers de nombreuses interviews de l’intéressé et de ses proches, s’extirpe du piège de l’hagiographie scolaire grâce à la mise en scène. Embrassant les constructions avec un sens réfléchi du volume, de la ligne géométrique et du rapport à l’espace, elle offre aux connaisseurs comme aux néophytes un identique choc esthétique.
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La perspective d’un nouveau genre associé à la mise en avant d’un architecte de talent avait de quoi faire saliver. Mais mieux vaut le dire d’entrée de jeu, le film est raté. Pour leur premier long-métrage en tant que réalisateurs, Carlos Carcas et Norberto López Amado ne tentent justement jamais d’exploiter le potentiel d’un genre nouveau (le film d’architecture) pour préférer user des ressorts d’un genre vieillissant (le reportage télévisé).
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Des nuages roses glissent en accéléré sur les vitres et les poutres, il ne pleut jamais sur un bâtiment de Norman Foster. Richard Serra et Anish Kapoor expriment leur admiration. Le maître dit que travailler en Chine est idéal car les ouvriers dorment sur les chantiers. Sous le charme de l'architecte, son épouse a produit le film.