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En regardant simplement les musiciens au travail, aujourd'hui, en les laissant parler, en saisissant quelques scènes de rue (dont les obsèques de Bogle, star du dancehall, abattu à la sortie d'une boîte de nuit), Jérôme Laperrousaz esquisse cette histoire, pas très gaie, avec un mélange de lucidité et d'affection qui laisse toute sa place à la musique.
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En donnant aussi bien la parole et le micro aux figures légendaires du « roots », le reggae fondateur (Toots, Gregory Isaacs, Bunny Wailer) qu’aux nouvelles stars du « dance hall », le hip-hop jamaïcain (Bounty Killer, Lady Saw), Jérôme Laperrousaz dévoile la richesse d’une musique intimement liée à l’histoire de cette nation d’opprimés qui n’a jamais connu d’autre échappatoire.