Date de sortie 3 octobre 2011
Durée 103 mn
Réalisé par Cédric Kahn
Avec Yvan Attal , Valeria Tedeschi , Arly Jover
Scénariste(s) Cédric Kahn
Distributeur MARS DISTRIBUTION
Année de production 2009
Pays de production France
Genre Drame
Couleur Couleur

Synopsis

Mathieu, 40 ans, architecte parisien, retourne dans le village de son enfance au chevet de sa mère, hospitalisée d'urgence dans un état critique et tombée dans le coma. Les médecins lui laissent peu d'espoir. En parcourant les rues de la ville, il rencontre Maya, sa première passion, qu'il n'a pas revue depuis leur séparation quinze auparavant. Maya l'invite à dîner afin de lui présenter Franck, son homme, avec qui elle est en train de monter une entreprise viticole. Mais Franck est retenu et Mathieu se retrouve en tête-à-tête avec Maya. Ils s'aiment à nouveau. Leur passion semble aussi intense qu'au premier jour et les précipite dans la tourmente, malgré Franck, malgré la femme de Mathieu, malgré leur vie d'aujourd'hui et la peur qui les retient.

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Critiques de Les regrets

  1. Première
    par Christophe Narbonne

    (...) Cédric Kahn avoue avoir voulu rendre hommage à La Femme d’à côté de François Truffaut, parangon du drame passionnel à la française qui racontait la même histoire : les retrouvailles de deux ex et leur plongée dans le gouffre d’une passion dévorante. Une référence écrasante pour Les Regrets qui, bien que réussi, ne boxe pas dans la même catégorie. En choisissant délibérément la simplicité (scénario linéaire, dialogues minimalistes) pour filmer strictement les élans du cœur et des corps, Kahn prenait le risque de la répétition. Dans Les Regrets, Maya et Mathieu passent leur temps à se retrouver et à se quitter, à se défier et à se soumettre, à se consumer et à renaître. C’est de l’amour sample, filmé comme tel, en boucle,
    par Kahn, prisonnier du dispositif qu’il a mis en place. Il en résulte une impression de ronronnement, semblable à celui du moteur des voitures que les personnages ne cessent d’emprunter – le motif de la route, symbole du destin en marche, est récurrent chez Kahn.