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Typiquement farrellienne, cette comédie sur ressorts, delire ininterrompu déconseillé aux asthmatiques, renoue avec un premier degré trash qui remet les frérots dans la course. Il leur reste juste à tailler un peu dans le gras pour se poser en rivaux incontestables de Judd Apatow, la référence du moment.
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Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Feydeau et Labiche débarquent à Hollywood... Sous la mécanique imparable de gags « hénaurmes » ou sophistiqués, sous la satire du mâle moderne victime de ses fantasmes, sous l'ébauche de comédie romantique - où deux amoureux doivent surmonter les épreuves pour se trouver -, affleure in fine une vision assez amère du couple. L'altérité qui séduit de prime abord effraie dès qu'on la voit en pleine lumière. Et si l'amour consistait à courir après sa propre ombre, celle qui vous ressemble et vous complète ? Aucun philosophe grec n'est crédité au scénario, pas de trace du Banquet au générique. Pourtant, sans le savoir, les Farrelly sont de fieffés platoniciens.
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Bonne nouvelle : les Frères Farelly renouent enfin avec leur meilleure veine comique, celle qui a fait le triomphe de Mary à tout prix.
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Neuf ans après Mary à tout prix, la comédie qui avait tout cassé, les frères Farrelly reviennent frapper avec une comédie bien grasse en apparence mais plus légère dans le fond, à déguster comme un gros pot de crème fraiches light. C'est bon au contact et ça ne laisse pas de traces indélébiles, même quand c'est débile !
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Sauvé par quelques moments désopilants (notamment dans la voiture, en route vers le Mexique, quand la mariée chante à tue tête toutes les chansons qui passent à la radio), par quelques idées politiquement très incorrectes qui leur ressemblent (Eddie qui infiltre des groupes de wetbacks pour franchir la frontière mexicaine), le film ne trouve pas véritablement son rythme. Mais la déception principale a à voir avec le regard des auteurs sur leurs personnages. Bien moins affectueux que par le passé, il témoigne d'un basculement, qu'on espère accidentel, du côté de l'industrie pure.