-
En nous invitant à réfléchir sur la place de l'homme entre ordre et chaos, L'Oeil invisible raconte une histoire tout en contrastes. (...) Avec une certaine cruauté, Diego Lerman rappelle que l'arroseur finit toujours par être arrosé, la surveillante surveillée et le prédateur piégé.
Toutes les critiques de L'Oeil invisible
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
Anxiogène par sa mise en scène, ambigu jusqu’au vertige par la complexité de son héroïne, mélange instable de raideur silencieuse et de frustration sexuelle, son film revisite l’histoire de son pays, tout en en soulignant une universalité toujours d’actualité.
-
Hélas cette héroïne (Julieta Zylberberg) mi-bourreau mi-victime est un peu trop pâle. Pas assez « dérangée » pour être vraiment dérangeante. Dans ce film funèbre et froid, le malaise provient de son supérieur (Osmar Nunez) (…) Il est le vrai prédateur de l’histoire…
-
L'Œil invisible revient de loin et sa réussite n'en est que plus réjouissante. Le film, qui fut présenté à la Quinzaine des réalisateurs en 2010, plonge en apnée dans l'Argentine de la dictature.
-
Si la mise en scène de Lerman est parfois un peu raide (...), le film palpite néanmoins grâce à ses excellents acteurs, notamment la magnifique Julieta Zylberberg.
-
Un lycée et la main de fer d’une jeune surveillante autoritaire et frustrée comme représentations de la fin de la dictature argentine. Un beau sujet approché toutefois de façon un peu trop rigoriste par le réalisateur de Tan de repente.
-
Très maîtrisée, cette démonstration s'attelle à faire valoir le bien-fondé de sa démarche condamnant ses acteurs à des prestations stéréotypées. Le film s'avère alors aussi irrémédiablement explicite que son titre.
-
Une démonstration par trop scolaire des méfaits de la dictature en Argentine dans les années 1980.
-
L'essoufflement perceptible du cinéma argentine trouve dans le nouveau film de Diego Lerman sa plus parfaite expression.