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Un mariage se prépare au sein Distribution Nour films. d’une famille palestinienne installée au nord d’Israël, alors qu’à la frontière éclate un conflit avec le Liban. Ponctué de plans vus d’hélicoptère, hanté par les bruits omniprésents de la guerre, le premier long de la comédienne Hiam Abbass (Les Citronniers, La Source des femmes) dépeint l’absurdité et la douleur inhérentes à la situation de son pays. Hélas, le film, centré sur une comédie familiale complexe, reste trop théorique pour être émouvant, trop mécanique pour être drôle. Dommage.
Toutes les critiques de Héritage
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Mosaïque de conflits familiaux (les conflits domestiques font écho aux affrontements politiques), « Héritage » s’interroge sur les traditions, les frontières imaginaires et l’identité. Malgré quelques maladresses, l’héroïne des « Citronniers » emmêle avec grâce ses fils narratifs et pose sur son passé un regard empreint de tolérance à l’égard des proches quittés.
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un héritage familial menacé par le poids des traditions culturelles, mis en scène ici par la comédienne Hiam Abbas qui donne vie avec talent à un film choral sensible et subtil.
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Malgré ces maladresses, ce premier film porté par une vraie nécessité témoigne d’un authentique tempérament de cinéaste et d’un beau talent dans la radiographie des névroses familiales. De Hiam Abbass, actrice incontestable et souvent bouleversante (elle le rappelle ici dans un faux second rôle), on guettera désormais avec impatience les fictions à venir. Deux Hiam plutôt qu’une ? On prend.
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On pourrait égrener ces portraits sensibles et sans complaisance qui forment la matière d'Héritage. Retenons la figure malheureuse et destructrice d'Ahmad, pitoyable et abject, ou celle de Saada, l'épouse chrétienne, rejetée aussi bien par les siens que par sa belle-famille. Ces figures se détachent sur un paysage biblique dont la beauté sereine est sans cesse démentie par le fracas des armes. Cet entrelacement d'histoires de famille et de l'Histoire au très long cours qui les a façonnées est la plus belle réussite d'Héritage.
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Au menu ? Des secrets d’alcôve, des rancoeurs, un choc des cultures et des comédiens (dont la sublime Hafsia Herzi) au diapason. Un peu plus de liant et la recette eût été idéale
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Remarquable premier film de la grande actrice palestinienne Hiam Abbas (...) Une noce en Galilée sur fond de guerre hors champs.
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Même si l’on sent les préférences de la réalisatrice pour la modernité et la tolérance, elle prend soin de ne pas condamner les personnages qui ne partagent pas ses options. C’est le – petit – reproche que l’on pourra faire à Héritage, au lieu de s’intéresser à tous les personnages, il aurait été préférable de mieux en approfondir certains.
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En dépit des acteurs, de la belle Hafsia Herzi, le film manque parfois étrangement de mouvement, comme si la vie restituée au cinéma ne suffisait pas à créer l'illusion.
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Pour son premier passage à la réalisation, l’actrice Hiam Abbass se penche sur le poids de la tradition dans un petit village de Galilée. Un film sage, mais dont le récit et les acteurs font le sel.
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Pour son premier long métrage au titre de réalisatrice, Hiam Abbass raconte les amours interdites des habitants de sa Galilée natale, paradis terrestre miné par la guerre. Une fresque familiale complexe qui, en dépit d’une indéniable et formidable direction d’acteurs, tire vers le mauvais soap opera.
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En partie autobiographique, la question du film est : comment construire sa vie quand on fait partie d’une minorité plus ou moins bien tolérée dans son pays ? Abbass y répond par de belles idées de réalisation : une scène charnelle “christique”, la menace sonore du vrombissement récurrent des avions israéliens, des plans inspirés sur le paysage montagneux de la frontière du Liban.
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La comédienne Hiam Abbass saisit magnifiquement l'atmosphère de peur larvée. Elle a un peu de mal, en revanche, à faire vivre ses personnages...
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Dans un film choral, Hiam Abbass, l’actrice des Citronniers, dépeint les tiraillements entre tradition et modernité des Palestiniens d’Israël.
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Un premier film riche et complexe, au rythme incertain, mais aux qualités indéniables.
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Le point de vue et le regard d'une femme sur cette partie du monde qui n'en finit pas de saigner.
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Hiam Abbass signe un premier long métrage personnel, mais qui manque cruellement d'audace.
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Drame de la guerre : faire du voisin, de l'ami, du frère, de la mère, un ennemi intérieur. Drame du cinéma : de susciter la révolte du spectateur contre le film lui-même.