-
Atefeh et Shirin sont belles, jeunes, libres et amoureuses l’une de l’autre… Mais, quand on vit à Téhéran, cela ne va pas de soi. Dans son aspect documentaire (comment se comporter sur une plage, entrer dans une fête secrète, ou trouver des CD américains…), ce premier long d’une Iranienne vivant à New York fait mouche. Mais, côté fiction, les trous du scénario et les chichis de la mise en scène posent problème. Plus portrait de femme que film sociétal, encombré par ses «audaces» et un personnage d’intégriste raté, En secret fait l’effet d’un pétard mouillé.
Toutes les critiques de En secret
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
-
La réalisatrice Maryam Keshavarz, à l'intelligence de ne enfoncer des portes ouvertes (...) Le résultat vaut le détour.
-
Si le film, porté par une réalisation élégante, souffre de petits défauts de montage, l'histoire audacieuse est soutenue par des acteurs étonnants.
-
Une love story lesbienne à Téhéran face au puritanisme islamiste. (...) toute l'action de En Secret consiste en un dérèglement de son rythme, depuis le vif jusqu'à l'amorphe, comme un corps qu'on bastonne jusqu'à ce qu'il ne bouge plus. Sous les coups demeurent seuls la forces des regard, l'appel qu(ils maintiennent par delà l'absurde, comme une dénonciation muette.
-
Même s'il n'est pas exempte de maladresse et s'abîme parfois dans la vignette esthétisante, le film demeure un témoignage singulier sur l'Iran contemporain.
-
(...) Malgré la violence dynamique des situations, la facture très pro et lisse de la mise en scène atténue le propos. Le film se fait malgré tout l'expression du besoin d'émancipation d'une certaine jeunesse musulmane.
-
Une histoire d'amour lesbien à Téhéran. C'est dire le pouvoir subversif de ce film aux yeux des mollahs... Malgré cette concentration de tabous un peu naïve et une mise en scène corsetée, "En secret" offre tout de même quelques aperçus troublants de la jeunesse iranienne d'aujourd'hui.
-
Maryam Keshavarz, américaine d'adoption, signe avec En secret un premier long métrage sur l'Iran, tourné au Liban sous surveillance. Cependant, à la différence du récent Printemps de Téhéran, son film n'a de portée polémique qu'étonnamment diffuse : le regard de la censure l'explique peut-être, ou le désir de mettre à distance certaines spécificités douloureuses de la vie en Iran. (...) De son exil, Maryam Keshavarz ne tire pas une culpabilité maladive, mais un désir de réduire les écarts entre sa terre natale et sa terre d'adoption.Entièrement tissé de révoltes, En secret les donne à voir avec une grande pudeur. Les corps, même de près, sont filmés avec une telle délicatesse qu'ils semblent posés à distance, pris dans la transparence momentanée d'un voile. (...) Terre des passions impossibles, l'Iran passionne encore ses bannis volontaires.
-
La réalisatrice, qui n’échappe ni à la caricature (le personnage peu subtil du frère) ni à l’érotisme soft (les scènes lesbiennes entre les deux filles), a parfois la main lourde. Mais elle « attrape » des séquences bien réelles et déploie un vrai don pour le cocasse – les héroïnes entreprennent de doubler « Harvey Milk », film américain sur un activiste homosexuel. « En secret » est, évidemment, censuré en Iran.
-
C'est nouveau. Le film s'inscrit dans la mouvance d'un cinéma iranien décomplexé, où l'on parle sans misérabilisme de la vie à Téhéran.(...) La réalité filmée caméra à l'épaule, avec des cadres suffisamment travaillés pour rappeler que c'est du cinéma et pas un documentaire. (...) C'est audacieux. D'autant qu' En Secret est un premier long-métrage, qui a grandi entre les Etats-Unis et l'Iran, n'a évidemment pas été filmé à Téhéran mais à Beyrouth.
-
Le premier film de cette américaine d'origine iranienne, qui a tourné au liban, brise bien les tabous. Gonflé.
-
Une jeunesse moderne, face à un Islam modéré, voici les deux facettes de l'Iran moderne que la réalisatrice nous présente ici, parfois de façon très juste, en osant lever le voile sur les moeurs de la société iranienne.
-
Même s'il n'est pas exempt de maladresses et s'égare parfois dans d'inutiles dérives esthétisantes, "En secret" s'impose comme un témoignage singulier sur l'Iran d'aujourd'hui.
-
Cette bleuette pour ados fait tache au milieu des plus beaux jalons du cinéma iranien actuel. Habituellement amer, le goût de le cerise en devient trop mielleux !