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La véritable ombre qui plane sur ce fi lm est celle, écrasante, de Michelangelo Antonioni. Malheureusement, Marina Spada apparaît vite comme une élève trop appliquée, produisant un travail de copiste parfait mais vain. Son obsession pour le sens du cadre ou de la distance finit par parasiter un beau personnage de femme en crise, sublimement interprété par Anita Kravos.
Toutes les critiques de Comme une ombre
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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(...) la réalisatrice ici accroche le spectateur par un côté "cinéma vérité" qui fait que l'on entre dans l'histoire sans se poser de questions.
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Venue de la télévision et de la publicité, Marina Spada impose une atmosphère avec peu de moyens. Elle a le sens du cadre, de la transmission d'une solitude. Le mode de récit se calque sur la démarche de Claudia lorsque celle-ci se met en tête de comprendre. Rien n'est réellement explicité. Avec son titre inspiré par deux vers de la poétesse russe Anna Achmatova ("Comme veut l'ombre se détacher du corps, Comme veut la chair se séparer de l'âme"), Comme une ombre possède un ton.