DR

Suspendu d’antenne par France Télévisions suite à un ménage avec le site Athlenergy.com, Nelson Monfort est dans le collimateur des journalistes de Stade 2. L'un d'eux, Alain Vernon, s'exprime dans le magazine Télé Star et accuse Monfort d'être un menteur et prend également à partie la direction de Stade 2 et du service des sports.

Suspendu d’antenne par France Télévisions suite à un ménage avec le site Athlenergy.com, Nelson Monfort est dans le collimateur des journalistes de Stade 2. L'un d'eux, Alain Vernon, s'exprime dans le magazine Télé Star et accuse Monfort d'être un menteur et prend également à partie la direction de Stade 2 et du service des sports. Le service des sports de France 2 connaît une grave crise. Nelson Monfort, suspendu d’antenne par France Télévisions pour avoir accepté un ménage avec le site Athlenergy.com, filiale d’Areva, sera convoqué par la DRH de France Télévisions le 14 mars prochain. Outre cet incident, le magazine Stade 2 est également en pleine tourmente. Les journalistes remettent en cause la ligne éditoriale de l'émission, devenue trop people. Alain Vernon, journaliste de Stade 2, revient notamment sur le cas Monfort dans les colonnes du magazine Télé Star : "Nelson est un menteur. Il a enfreint les lois car il n'a pas demandé l'autorisation à la direction pour collaborer à ce site, même s'il vous dit le contraire. Il se sert de sa notoriété pour faire des affaires personnelles. J'attends que la direction assume ses responsabilités". Il ajoute, à propose de la crise qui agite le magazine sportif : "Stade 2 a toujours eu une grande culture du reportage. Or aujourd'hui, l'émission c'est avant tout du débat et du people. Résultat, une majorité de journalistes se retrouvent sur le carreau". Il veut faire passer un message à sa direction afin de remettre les choses en ordre : "Il faut que Lionel Chamouland, le présentateur et rédacteur en chef de l'émission nous entende !". Nelson Monfort, également interrogé par le magazine, tient à apporter sa version des faits et se défend face à ses détracteurs : "Il y a eu un malentendu. J'avais évidemment fait la demande. Par malchance, son acheminement ne s'est pas bien fait. Cette demande d'autorisation a été retrouvée mais trop tard…"Il ajoute : "J'ai la conscience tranquille, je n'ai rien fait de mal" …Il faudra attendre le 14 mars prochain pour connaître le sort réservé au journaliste de 57 ans, soutenu par son ami et collègue Philippe Candeloro.