Après ses études théâtrales à l'école Chtchepkine de Moscou, qu'il achève en 1959, il se fait connaître sur scène et aborde timidement le cinéma en 1963 (il obtient néanmoins d'emblée l'un des rôles principaux de J'ai vingt ans de Khoutsiev en 1965 et campe un des personnages marquants de la tétralogie de Vladimir Bassov : le Bouclier et le Glaive it i me, 1967). Ce n'est qu'au cours des années 70 qu'il s'impose comme un comédien sobre, charmeur s'il le faut, doté d'une force intérieure qui apparaît à la fois sérieuse et convaincue : À bâtons rompus (V. Choukchine, 1972) ; Monologue (I. Averbakh, id.) ; Xenia, la femme aimée de Fédor (Ksenija, ljubimaja ena Fëdora, Vitali Melnikov, 1974) ; La parole est à la défense (V. Abdrachitov, 1976) ; la Steppe (S. Bondartchouk, 1977) ; Cinq Soirées (N. Mikhalkov, 1978), où, face à Lioudmila Gourtchenko, il campe un admirable Iline ; le Thème (G. Panfilov, 1979) ; Kin-dza-dza (G. Daniela, 1987) ; Une époque révolue (Kanuvee vremja, Solomon Chouster, 1990). Il a signé en collaboration avec Guerman Lavrov en 1977 un film curieux : Appelle-moi vers les clairs lointains (Pozovi menja v dol svetluju), qu'il interprète également.