Agathe Natanson est une actrice française de théâtre et de télévision. De son véritable nom Nicole Andrée Natanson, elle est née le 14 novembre 1946 à Paris, dans le douzième arrondissement.Attirée par la scène, elle entre au conservatoire où elle s’illustre en remportant le deuxième prix de comédie classique et le deuxième prix de comédie moderne.Agathe Natanson rejoint par la suite la Comédie Française et interprète des classiques tels que Le prince travesti et La Commère de Marivaux, et Don Juan de Molière. Elle deviendra par la suite membre de la compagnie du Théâtre national populaire. En 1966, elle est face à Michel Roux dans À la monnaie du pape, une comédie en quatre actes de Louis Velle représentée dans le cadre du programme de télévision Au théâtre ce soir sur la première chaîne de l’ORTF.Multipliant les prestations sur les planches, elle se fait remarquer par l’actrice Claude Gensac qui propose son nom au cinéaste Édouard Molinaro. C’est ainsi qu’Agathe Natanson signe l’une de ses rares apparitions au cinéma, incarnant la fille de Louis de Funès et Claude Gensac dans le long-métrage de comédie Oscar, sorti en 1967.Après un passage par la série télévisée Les Saintes chéries avec Micheline Presleet Daniel Gélin, elle renoue avec le théâtre sous la direction de Michel Roux, qui la met en scène dans les pièces C’est malin ! de Fulbert Janin au Théâtre des Ambassadeurs et La Paille humide d’Albert Hussonà la Michodière. La comédienne revient sur le grand écran en 1970, donnant la réplique à Michael Crawford, Curd Jurgens et Denise Grey dans Hello goodbye, réalisé par Jean Negulesco. L’année suivante, elle se joint à Anthony Perkins, Jill Ireland et Charles Bronson, acteurs principaux du thriller franco-italien Quelqu’un derrière la porte, signé Nicolas Gessner.Agathe Natanson se consacre ensuite presque exclusivement au petit écran et au théâtre. Elle se produit au Théâtre Montparnasse en 1973, dirigée par Raymond Gérome dans Les Amants terribles de Noel Coward. À la télévision, elle prend part au feuilleton Le Jeune Fabre de Cécile Aubry. Elle y évolue aux côtés de Véronique Jannot, Paul Guers et Daniel Ceccaldi. Le Jeune Fabre est diffusé tous les dimanches entre février et avril 1973 sur la première chaîne de l’ORTF. Elle apparaît également au générique du téléfilm Le fol amour de Monsieur de Mirabeau, que réalise Hervé Bromberger en 1974.Ses apparitions se font plus rares pendant les années quatre-vingt. Elle revient sur les planches en 1990, retrouvant Michel Roux avec lequel elle interprète Un suédois ou rien, une pièce de Laurence Jyl mise en scène par Jean-Luc Moreau au Théâtre Fontaine. Agathe Natanson est dirigée par Pierre Mondy dans Le Dîner de cons, toujours en compagnie de Michel Roux, puis par Bernard Murat et Dorota Cohen dans la pièce Le Nouveau Testament au Théâtre des Variétés en 1999. Dans cette dernière, écrite par Sacha Guitry, elle joue le rôle de Marguerite Worms, alors que le personnage de Jean Marcelin est confié au comédien Jean-Pierre Marielle. Celui-ci l’épouse le 4 octobre 2003 à Florence. Il s’agit du deuxième mariage d’Agathe Natanson, qui a d'abord été la femme de l’acteur Henri Piégay (vedette de la série À vous de jouer Milord).En cette même année 2003, elle campe Amalia Agazzi dans le drame À chacun sa vérité, une œuvre de Luigi Pirandello que met en scène Bernard Murat au Théâtre Antoine. Dans la foulée, elle est la mère de Jonathan Zaccaï dans le moyen-métrage Les parallèles de Nicolas Saada, avant de faire partie des castings de Cabaret Paradis avec le duo comique Shirley et Dino et du Da Vinci Code de Ron Howard. En 2006, elle entame une tournée théâtrale avec Les mots et la chose, une comédie de Jean-Claude Carrière dans laquelle son mari Jean-Pierre Marielle lui apprend le jargon propre aux films pornographiques afin qu’elle puisse doubler l’un d’entre eux.Deux années plus tard, elle se produit au Théâtre de l’Atelier à la demande de Patrice Leconte, metteur en scène d’Héloïse de Patrick Cauvin.Forte d’une expérience de plus de quarante ans dans le quatrième art, Agathe Natanson partage régulièrement sa passion pour la scène et ses connaissances avec les élèves de l’école de comédiens des Enfants Terribles à Paris. En outre, avec Pierre Arditi et Jean-Paul Belmondo, elle soutient l’association Léa pour Samy, consacrée aux enfants autistes.