Martin Scorsese
Hahn Lionel/ABACA

Pour Francesca Scorsese, Noël était l’occasion parfaite de relancer les débats sur Marvel.

Un peu d’humour ne fait jamais de mal pour le 25 décembre : au moins, à défaut de plaire, le cadeau peut faire rire. Et chez les Scorsese, la blague, c’était Marvel. Car un véritable séisme a eu lieu plus tôt dans l’année, quand l’iconique réalisateur Martin Scorsese avouait ne pas être un adepte des films de super-héros, et tout particulièrement ceux de la clique Avengers : pour lui ce n’était pas "du cinéma". Dès lors, Internet se retrouvait sens dessus dessous, entre les grands défenseurs du genre, et ceux qui venaient appuyer les propos du cinéaste, alors en promo pour son The Irishman sur Netflix. Depuis, le conflit s’est calmé – bien que le CEO de Disney, Bob Iger, ait récemment proposé au réalisateur de discuter en tête-à-tête de ses déclarations sur les œuvres de super-héros. Et en ce mercredi de fêtes, l’événement est devenu surtout sujet à plaisanterie dans la famille Scorsese : la fille du cinéaste, Francesca, s’est en effet amusée à piéger son père en emballant ses cadeaux de Noël… avec du papier Avengers.

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Francesca Scorsese papier cadeau Marvel
Francesca Scorsese / Instagram

 

Pour rappel, le drame avait atteint son apogée quand un compère tout aussi célèbre, Francis Ford Coppola, était allé jusqu’à affirmer que les Marvel étaient "méprisables". Dès lors c’en était trop pour la toile, et l’on ne compte plus les metteurs en scène et acteurs ayant décidé de prendre part au débat constructif de cette fin d’année. Au point que Martin Scorsese ait ressenti le besoin de calmer le jeu en revenant sur ses propos, prenant un peu plus de temps que lors d’une brève interview et passant cette fois par une vraie déclaration pour expliquer son point de vue : non, il n’a rien contre les films Marvel. Il ne les regarde pas vraiment. Il ne nie pas le travail d’équipes talentueuses sur certains. La seule chose qui le gêne réellement, c’est "le manque d’une chose essentielle au cinéma : la vision unique d’un seul artiste. Parce que, bien sûr, un artiste seul aux commandes est le facteur le plus risqué. Le fait que les films en eux-mêmes ne m’intéressent pas relève avant tout de mes goûts personnels." En tout cas, pas sûr que l’emballage de Francesca Scorsese finisse encadré dans le salon.

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