La tresse
SND

La star de Grey's Anatomy, Kim Raver, est l'héroïne de l'adaptation du roman éponyme écrit par la réalisatrice.

La réalisatrice Laetitia Colombani a adapté elle-même son premier roman La Tresse paru chez Grasset, en 2017. Un succès d'édition vendu à plus de 5 millions d'exemplaires à travers le monde. Une ode à l’espoir et à la solidarité féminine sorti fin 2023 au cinéma, et à (re)voir ce soir sur Canal +.


 

"Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa condition misérable et entrer à l’école.

Italie. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.

Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand elle apprend qu’elle est malade.

Trois vies, trois femmes, trois continents. Trois combats à mener.

Si elles ne se connaissent pas, Smita, Giulia et Sarah sont liées sans le savoir par ce qu'elles ont de plus intime et de plus singulier."

Au casting, on retrouvera la star de Grey's Anatomy, Kim Raver, ainsi que l'actrice italienne Fotinì Peluso récemment croisée dans Salade Grecque et la star indienne Mia Maelzer

Cette adaptation vaut-elle le coup ? Voici la critique de Bastien Assié pour Première :

Six ans après le succès en librairies de son roman homonyme, Laetitia Colombani (A la folie… pas du tout et Mes stars et moi) revient à la réalisation en adaptant La Tresse en film choral présentant les malheurs et les combats trois femmes (Italienne, Indienne et Canadienne) dont les destins sont paradoxalement liés. Il nous rend témoins de leurs quotidiens sur trois continents et couches sociales pour construire un va-et-vient entre des mondes que tout oppose. Il s’agit du genre d’histoire dont on ne peut rien dire sans trop en dire et c’est bien là que réside sa faiblesse. Ce voyage saccadé où les curseurs dramatiques sont en permanence poussés au maximum devient parfois indigeste et se résout trop à miser sur son twist. Sans pour autant perdre les fans du livre, l’ode criarde à l’adversité donne une profondeur amère à la mondialisation qui accable un peu sans le vouloir.