La star nous raconte en quoi son héros d'action est différent des autres. "Plus humain, presque tendre", selon lui.
John Wick revient cette semaine au cinéma, et si vous aimez l'action, vous serez servis : Chad Stahelski orchestre dans ce Chapitre 4 de nouveaux combats et courses poursuites dingues, notamment dans les rues de Paris. Un travail conçu en grande partie en collaboration avec ses acteurs : Keanu Reeves, bien sûr, mais aussi d'autres pros des arts martiaux tels que Donnie Yen et Scott Adkins.
Star de la saga depuis 2014, Keanu nous explique de son côté comment ils ont pris soin de construire un protagoniste unique dans le paysage actuel du cinéma d'action. "Il n'était pas question de jouer John Wick comme un super-killer Terminator", explique-t-il, avant de détailler qu'ils ont pris soin de toujours contrebalancer sa violence par un aspect "plus humain, presque tendre." Il justifie aussi l'importance de le voir souffrir à l'écran, puis se relever malgré ses coups durs. Voici quelques extraits de son entretien, à lire en entier via notre kiosque en ligne.
John Wick 4 : "Trop de scènes d’action sont minables dans les films à 300 millions de dollars""Ce qui m’a séduit d’emblée, c’est l’ambivalence du héros. Il a une face très douce, sentimentale, qui contrebalance son ultraviolence. Il n’était pas question de le jouer comme un super-killer Terminator. Dans chacun des films, on fait très attention à préserver cet équilibre entre l’aspect badass et un versant plus humain, presque tendre, cette dualité entre ce qu’il doit endurer et ce qu’il refuse d’endurer. Son moteur émotionnel vient de ce qu’il a voulu quitter l’underworld, cette société secrète dans laquelle il est une légende, pour essayer de se fondre dans le monde réel. Et à un moment, il y a cru…"
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"Il y a ce qui s’est imposé comme immuable, le contrat de confiance avec le spectateur. Les acteurs, Ian McShane, Lance Reddick, Laurence Fishburne… Le style patchwork des combats, notre façon de tout mélanger, toutes les techniques, toutes les armes, tous les accessoires, tout ce qui nous passe par la tête ou sous la main. Sur le 4, il y a du flingue, du sabre, du judo, du jujitsu, j’ai même fait du nunchaku, c’était bien cool…"
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"C’est moi qui ai insisté pour que le personnage souffre, qu’il endure ce qui lui arrive, qu’il se fasse frapper, qu’il soit à terre, mais qu’il se relève toujours. Il se bat pour sortir d’un système. Mais pour en sortir, il doit se remettre à tuer… C’est ce qui est beau, pour lui personnage, autant que pour nous qui faisons les films, la solution est le problème, comme une espèce de spirale sans fin qui ne le lâche pas où qu’il aille, de New York à Tokyo, de Berlin à Paris ou ailleurs."
John Wick 4 vient de sortir au cinéma. Voici sa bande-annonce :
John Wick 4 : l'orgie d'action qu'on mérite [critique]
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