John Musker et Ron Clements reviennent pour Première sur la création compliquée du film.
Mise à jour du 22 décembre 2019 : Alors que le remake en live action de Guy Ritchie est sorti cette année, France 2 diffuse ce dimanche le Aladdin animé de 1992. Nous avions rencontré en 2017, alors que le film fêtait ses 25 ans, ses deux réalisateurs, John Musker et Ron Clements, à l'occasion de la sortie de Vaiana au cinéma. Ils étaient revenus pour Première sur leur filmographie incroyable : Aladdin, donc, mais aussi La Petite sirène, Basil détective privé, La Princesse et la grenouille…
Aladdin a 25 ans : fêtons ça en musique
Aladdin (1992)
Musker et Clements sont sur un nuage mais ne se reposent pas sur leurs lauriers. Direction la comédie pur jus avec l’adaptation délirante d’un autre contre, Aladin ou la Lampe merveilleuse. Une folie avant-gardiste, avec un génie qui brise le quatrième mur en permanence. Résultat : un film qui va faire durablement bouger les fondations pourtant solides de Disney. Le succès est immense mais la pré-production est compliquée par Katzenberg, pas du tout convaincu par de nombreux détails du scénario.
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Clements : C’était un risque. Bon, c’est facile de dire ça maintenant que c’est devenu un succès mais c’était vrai. Le ton était en rupture avec ce qui se faisait à ce moment-là, une vraie comédie. Aujourd’hui c’est monnaie courante dans l’animation, pas du tout à l’époque. Et pendant qu’on travaillait sur Aladdin, La Belle et la bête sortait. Ça nous a un peu fait peur, on se demandait si ce qu’on faisait n’était pas totalement déconnecté.
Musker : Mais on était beaucoup plus confiants parce qu’on avait le succès de La Petite Sirène derrière nous. Jeffrey a beaucoup critiqué ce qu’on faisait durant le processus de création du film, mais on lui répondait : "On a fait La Petite Sirène, laisse-nous tranquilles !" Je me souviens qu’à l’époque, on nous avait donné le choix entre trois films, dont une adaptation du Lac des cygnes et King of the Jungle (NDLR : qui est devenu Le Roi lion). Il y avait une base d’histoire, dont on s’est emparé. Et Jeffrey l’a fait de nouveau réécrire ! Aladdin avait une mère, il était plus jeune… Il a fallu le transformer en gamin un peu plus âgé et intrépide. Après la sortie, j’ai compris quelque chose : la qualité reste le meilleur business plan. On ne peut pas prévoir le succès.
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