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Vision panoramique et partielle du grand cinéaste italien.

Avec Ettore Scola s’éteint l’un des derniers représentants d’une génération qui a contribué, au tournant des années 60, à l’une des périodes les plus riches du cinéma italien. Malheureusement, lui et ses pairs n’ont quasiment pas eu d’héritiers pendant longtemps, l’industrie n’ayant su ni préparer le terrain pour les générations nouvelles, ni résister à Berlusconi et à sa télé poubelle.

Mort du cinéaste italien Ettore Scola

Scola a commencé comme scénariste et script doctor (parfois pour Risi, avec Le fanfaron ou Les monstres). A partir de 1964, il passe à la réalisation et réalise une quarantaine de films à raison d’un par an en moyenne. Humaniste convaincu, il trouve dans ses documentaires pour le parti communiste un moyen de  traiter frontalement des dysfonctionnements de la société italienne, alors que pour ses long-métrages de fiction, il a tendance à se réfugier derrière l’humour et la satire pour aborder des thèmes qui autrement seraient désespérants.

S’il fallait n’en retenir que cinq, les voici.