DR

Le studio peut se vanter de son pouvoir d’attractivité : les relectures en live de son propre catalogue commencent à constituer une sacrée galerie d’actrices.

Actuellement en négociations avec Disney pour prêter ses traits à Cruella d’Enfer, Emma Stone devra se mesurer à deux grandes figures tutélaires : Glenn Close, qui l’a précédée dans le rôle dans le film des 101 Dalmatiens en 1996, et Angelina Jolie, qui a convaincu le monde avec son incarnation passionnante de l’autre grande méchante du répertoire. Le film n’a pas encore trouvé son réalisateur mais entend surfer sur le succès critique et commercial de Maléfique (2014), soit une origin story centrée sur la jeunesse du vilain personnage.

Un rôle qui permettrait à Stone, jeune étoile hollywoodienne qui n’en finit pas de monter, d’inscrire son nom au rayon princesses et méchantes belles-mères qu’expose fièrement le studio aux grandes oreilles. Contrairement aux apparences, s’aventurer chez Mickey n’a rien de gnangnan de l’autre côté de l’Atlantique. Lorsqu’elles n’apportent pas le feu des projecteurs aux jeunes actrices débutantes (comme Mia Wasikowska), les relectures Disney permettent aux superstars du grand écran de prouver leur polyvalence professionnelle ainsi que leur attachement aux valeurs familiales chéries de l’Amérique. Des qualités qui payent (presque) toujours dans une industrie gouvernée par le château de la princesse Aurore.