Song for Marion

Un veuf ronchon rejoint une chorale de vieillards en mémoire de sa femme... La comédie britannique dans ce qu’elle a de plus prévisible et larmoyant.

Le magnétique Terence Stamp s’est rarement illustré dans l’émotion. Il y excelle. Tout en retenue et sensibilité, son interprétation nous chavire. Comme l’attachant duo qu’il forme avec la lumineuse Gemma Arterton. Un mélo qui fait du bien, ça n’a pas de prix.

Petit bijou de pudeur, de dignité et d’élégance, ce film distille une bonne humeur communicative qui bouleverse en profondeur, tout en offrant au grand Terence Stamp un rôle aux antipodes de son registre habituel.

On n'y évite pas quelques écueils, mais malgré les notes déjà entendues, le trio d'acteurs apporte un véritable relief au tout et une émotion palpable. On y verse même une larme en entendant « True Colors » de Cindy Lauper. Une preuve que ce Glee du troisième âge est bourré de charme.

Si la mise en scène est classique, le jeu des comédiens emporte ce beau mélo qui met au bord des larmes et donne envie de croire, avec ce couple, qu’amour peut rimer avec toujours. On prend plaisir à voir la carapace rugueuse de Terence Stamp se fissurer progressivement pour libérer ses frustrations et ses émotions. Face à lui, Gemma Arterton désamorce le pathos en orchestrant dans la bonne humeur un irrésistible groupe de petits vieux qui se prennent pour les Rolling Stones.

Une histoire aux ficelles évidemment connues, mais suffisamment bien interprétée, dramatiquement et vocalement, pour être émouvante.

Atteignant nos salles juste une semaine après le « feel-good-movie » inter-générationnel à double fond Une vie simple, Song for Marion ne fait pas mine, dans un genre voisin, de viser une telle profondeur. Mais dans la limite de ses ambitions, il n’est pas sans qualités ni part secrète.

Ce film à formules, sorte de synthèse de tout ce que le cinéma britannique a produit en matière de feel good movie depuis vingt ans, trouve sa rédemption dans le jeu des acteurs, tous sensationnels. Ils nous font ainsi oublier tous les poncifs accumulés.

Une comédie dramatique convenue mais servie par un duo d'acteurs bouleversants.

Film "tire-larmes" par excellence, "Song for Marion" joue sur la vieillesse, (...), avec une accumulation de clichés qui culmine dans le bon classement de la chorale des vieillards au milieu des groupes professionnels qui ont tenté la compétition. (...). Restent Vanessa Redgrave (...) et Terence Stamp, magnifique dans le rôle principal...

Cette comédie classique mais délicate sur les sentiments permet de revoir Vanessa Redgrave, la charmante Gemma Alterton et Terrence Stamp (...) Mais le film rappelle, sur une chorale de personnes âgées le documentaire américain "I Feel Good", sans la force du réel.

Même si on sait où le film veut nous emmener, on ne peut s’empêcher de verser une petite larme.

Song for Marion réussit sans mal à être juste et émouvant.

Un film très sentimental, lorsque le souffrant Redgrave chante “True Colour”, on en a la gorge nouée.

un film simple et sincère.(...) Song for Marion est donc un hymne à la joie rythmé aux sonorités du monde entier.

Sans rien révolutionner, cette très touchante dramédie britannique amuse et émeut avec un humour souvent tendre. La distribution est royale.

Si vous avez aimé Quartet, vous risquez d'être touchés par ce film auquel on reprochera son refrain très mélo.

L'intrigue est cousue de fil blanc, mais on se laisse cueillir par l'entregent de ces deux très grands comédiens.

Un étrange mélange d'Amour (Terence Stamp et Vanessa Redgrave incarnent un couple dévasté par la maladie) et de "Glee" (Gemma Arterton joue la monitrice d'une chorale du troisième âge qui interprète du Rage Against The Machine). (...) un mélodrame doux amer, sur fond de "musical (...) A voir pour les deux monstres sacrés que sont Stamp et Redgrave.

Terence Stamp tire son épingle du jeu dans une bluette lacrymale et flageolante.

Vanessa Redgrave et Terence Stamp : deux acteurs qu'on aime dans un tire-larmes médiocre..

...[un] feel good movie quasi obscène, qui fait se sentir mal. Pour se consoler, il reste toujours Gemma Arterton (...), en maîtresse de chant choral pleine de charme.

En dépit d’un sujet louable et de personnages attachants, le développement, tellement cousu de fil blanc, ne laisse que peu (voire pas) de place à l’inattendu. D’autant plus dommage que la bonne humeur constante, le refus du misérabilisme et l’interprétation haut de gamme des acteurs promettaient à cette comédie solaire un résultat plus probant.

« Song for Marion » entonne un menuet bien connu : conflit de générations adouci par la musique, rugosité de papy dissimulant un cœur gros comme ça, mythologie Herta (« Ne passons pas à côté des choses simples ») essaimé de salles polyvalentes en intérieurs naphtalinés… En résulte un sous-« Gran Torino » british plutôt sympathique mais bien trop formaté pour échapper à un sentiment prégnant de vacuité.

Prenez une bonne dose de chantage affectif, ajoutez à cela des bons sentiments, une pincée de situations prévisibles, secouez le tout et hop, vous obtenez un cocktail d'une fadeur extrême. D'une logique implacable!