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Composé de la réunion de deux moyens métrages reprenant les mêmes héros (une gamine vivant seule et sa famille de substitution, composée d’un papa panda et de son rejeton), cette découverte tardive a le charme des œuvres de jeunesse : émouvantes car inabouties.
Toutes les critiques de Panda petit panda : le cirque sous la pluie
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Que dire de ces deux petits bijoux primitifs (animation minimaliste) et sans prétention (réalisés après que la Chine eut offert un couple de Panda au Japon), mais si libre, si gentil, si intelligent et si anarchiste qu’il vous donne envie d’aller courir dans les champs en criant des bêtises. Takahata et Miyazaki sont encore des inconnus mais déjà des génies.
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La sortie de Panda petit panda vient réparer cet oubli et de quelque façon qu'on envisage cette œuvre - chaînon manquant cher aux cinéphiles ou plaisir innocent de la découverte -, il ne faut surtout pas la manquer.
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Douze ans avant qu'ils ne créent le studio Ghibli, les deux complices y abordent déjà leurs thèmes de prédilection : la nature et les relations entre générations. Les enfants (dès 3 ans) auront envie de câliner le héros, frère aîné de Mon voisin Totoro, et les parents s'amuseront des moeurs nippones sur lesquelles Takahata reviendra, en 2001, dans Mes voisins les Yamada.
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Et si l'animation n'a pas encore atteint les sommets de virtuosité du Tombeau des lucioles ou du Château dans le ciel, le soin apporté au cadre, à l'harmonie des couleurs et à la poésie des images, offre déjà de nombreux indices révélateurs des chefs-d'oeuvre à venir. (...) A découvrir impérativement.
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C'est un dessin animé vintage. Une pièce de collection.[...] La fluidité de l'animation s'en ressent, mais le graphisme et les thématiques qui forgeront leur succès sont là. [...] Les connaisseurs apprécieront. Les autres n'auront plus qu'à se jeter sur les chefs-d'œuvre issus de ce conte fondateur.
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Miyazaki et Takahata, maîtres de l'animation nippone, faisaient leurs classes ensemble en 1972. Inédites en France les aventures de cette tribu craquante (on y retrouve leur patte en or) séduiront les bouts de chou.
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Toute la magie des auteurs, leur touche esthétique, leurs obsessions thématiques se retrouvent confinées dans ces deux œuvres touchantes par leur sujet, adorables par leur humour et vivifiantes par la fraîcheur bucolique de leur animation. Les bonnes idées fourmillent et les gags ravageurs procurent un plaisir intergénérationnel qui dépasse largement l’exclusivité des tous petits.
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Bien que naïf, Panda petit panda possède le charme merveilleux de l'enfance. Déjà, Takahata fait parler les animaux, Miyazaki plonge les trains dans la mer, et le duo invente l'héroïne écolo en culottes courtes. Savoureuse esquisse d'un univers à part entière.
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Si l'animation, plutôt sommaire, a pris un coup de vieux, la magie des histoires imaginées par Hayao Miyazaki a conservé toute sa fraîcheur. Plusieurs thèmes et figures des chefs-d'oeuvre à venir sont déjà là. [...] Sans oublier le discours écolo qui milite, avec humour, pour une cohabitation harmonieuse entre l'homme et l'animal : chez Miyazaki, un panda peut porter un chapeau melon et prendre le métro sans que cela choque personne.
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Une histoire de Miyazaki, une réalisation de Takahata : autant dire que les fées se sont penchées sur le berceau de ce film qui réunit deux courts métrages. Il dépeint un univers très quotidien qui rassure les enfants, séduits ensuite par l’apparition fantastique des deux animaux. Quel enfant n’a rêvé posséder une grosse peluche vivante ? « Panda petit panda » date de 1972 mais fait la pige à bien des films d’aujourd’hui par sa simplicité, son énergie, le soin apporté à l’animation.
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Ces deux moyens métrages d’animation, qui reprennent les mêmes personnages, ont été mis en scène en 1972 par Isao Takahata, d’après un scénario de Hayao Miyazaki. On reconnaît le graphisme et les thèmes de prédilection des créateurs du studio Ghibli, alors débutants. Ces œuvres de jeunesse, didactiques, s’adressent en priorité aux tout-petits.
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(...) une animation qui, sans atteindre encore les sommets de virtuosité des futurs chefs-d’œuvre, possède déjà pleinement un merveilleux sens de la couleur, de l’espace et de la poésie bucolique.