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Comme "Piège de cristal", c’est un "film de tour". Mais pas de Bruce Willis à l’horizon, hormis sur le poster d’une chambre d’ado. On est quelque part en France, dans une barre HLM noyée sous la grisaille. L’ascenseur tombe en rade. Le format de l’image est carré, le ton d’abord grinçant. Alors qu’on craint une collection de saynètes poseuses sur le mal-être des banlieues, le film mute joliment vers le burlesque, la romcom et le mélo, à travers trois rencontres improbables racontées simultanément. C’est parfois maladroit, mais toujours surprenant et attachant, à l’instar de cet astronaute américain affublé d’un maillot de l’OM, qui partage tranquillement son couscous avec une vieille dame.
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Comme Piège de cristal, c’est un "film de tour". Mais pas de Bruce Willis à l’horizon, hormis sur le poster d’une chambre d’ado. On est quelque part en France, dans une barre HLM noyée sous la grisaille. L’ascenseur tombe en rade. Le format de l’image est carré, le ton d’abord grinçant. Alors qu’on craint une collection de saynètes poseuses sur le mal-être des banlieues, le film mute joliment vers le burlesque, la romcom et le mélo, à travers trois rencontres improbables racontées simultanément. C’est parfois maladroit, mais toujours surprenant et attachant, à l’instar de cet astronaute américain affublé d’un maillot de l’OM, qui partage tranquillement son couscous avec une vieille dame.
Toutes les critiques de Asphalte
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Immense coup de coeur pour ce superbe film de Samuel Benchetrit (...)
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Son humour poétique et absurde très kaurismakien sait se passer de mots pour laisser plus que jamais la place aux images et à la virtuosité d'un sextet de comédiens magnifiques au sens premier du terme.
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Asphalte est une explosion poétique, drôle et émouvante, dans laquelle tous les comédiens sans exception sont impeccables.
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Immense coup de coeur pour ce superbe film de Samuel Benchetrit (...)
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"Asphalte" est une explosion poétique, drôle et émouvante, dans laquelle tous les comédiens sans exception sont impeccables.
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Un seul plan final, une image simple et puissante, viendra clore cet émouvant et a priori anecdotique "Asphalte" dans un climat inattendu de terreur sociale. Surprenant Benchetrit.
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A part son titre de road-movie, inadéquat, presque tout séduit dans cette comédie loufoque, littéraire, affranchie de la vraisemblance, mais vivante et tendre.
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A part son titre de road-movie, inadéquat, presque tout séduit dans cette comédie loufoque, littéraire, affranchie de la vraisemblance, mais vivante et tendre.
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Dans ce film à la forme atypique, Benchétrit embarque le spectateur dans un univers à la fois familier et décalé dont il révèle la poésie.
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Dans ce film à la forme atypique, Benchétrit embarque le spectateur dans un univers à la fois familier et décalé dont il révèle la poésie.
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Singulier, amusant, étonnant. Et profondément humain.
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Singulier, amusant, étonnant. Et profondément humain.
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Très éloigné de la chronique sociologique ou du film de genre sur la banlieue, le film joue sur l’insolite et la douceur, sur l’absurde et le pouvoir métaphorique de la fable.
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Très éloigné de la chronique sociologique ou du film de genre sur la banlieue, le film joue sur l’insolite et la douceur, sur l’absurde et le pouvoir métaphorique de la fable.
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Un film plein de charme.
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Un film plein de charme.
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(...) une oeuvre poétique, dans laquelle on aime se lover, rire et partager l’émotion réelle de personnages qu’on apprend à approcher avec une certaine tendresse.
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(...) une oeuvre poétique, dans laquelle on aime se lover, rire et partager l’émotion réelle de personnages qu’on apprend à approcher avec une certaine tendresse.
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Benchetrit oscille sans cesse entre la fable et le quotidien ordinaire. Le coeur du spectateur se serre.
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Les plans séquence et le silence dominent dans une mise en scène discrète qui met en valeur son épatante distribution et pulvérise les clichés sur la vie dans les cités.
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Benchetrit oscille sans cesse entre la fable et le quotidien ordinaire. Le coeur du spectateur se serre.
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Les plans séquence et le silence dominent dans une mise en scène discrète qui met en valeur son épatante distribution et pulvérise les clichés sur la vie dans les cités.
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Comme tous les films à sketches (ou choraux), le bât blesse parfois sur des personnages moins entraînants et fouillés que d’autres. Il n’empêche qu’au bout du compte, Benchetrit parvient à conjuguer un fort sens de la mise en scène et une direction de comédiens au cordeau pour nous offrir un instant à part.
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Peu de dialogues, à peine plus de décors, et pourtant une poésie et un sourire flottent, légers, sur ces êtres qu’on devine cabossés.
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Asphalte entremêle les trois récits, souvent de manière poussive, abandonnant trop vite les idées de mise en scène avant même qu’elles ne s’enclenchent vraiment. Il y a clairement une tendresse de Benchetrit pour ses héros, mais celle-ci n’est pas toujours communicative.
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"Asphalte" entremêle les trois récits, souvent de manière poussive, abandonnant trop vite les idées de mise en scène avant même qu’elles ne s’enclenchent vraiment. Il y a clairement une tendresse de Benchetrit pour ses héros, mais celle-ci n’est pas toujours communicative.
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Une adaptation des Chroniques de l’asphalte (...) par l’auteur lui-même, avec un style à la fois drôle, léger et poétique, et une simplicité retrouvée qui faisait défaut à Un voyage, son précédent film.
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Une adaptation des "Chroniques de l’asphalte" (...) par l’auteur lui-même, avec un style à la fois drôle, léger et poétique, et une simplicité retrouvée qui faisait défaut à Un voyage, son précédent film.
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Peu de dialogues, à peine plus de décors, et pourtant une poésie et un sourire flottent, légers, sur ces êtres qu’on devine cabossés.
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Aussi désincarné que répétitif, et mettant en scène des personnages improbables (...), le film, au style artificiel rappelant certains courts-métrages des années 1980, distille un certain humour.
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Non seulement le film entier ne semble jamais vouloir dépasser son horizon de sentiments consensuels facilement acquis, mais il s’apparente finalement à un tour de passe-passe pour donner une illusion d’épaisseur à un trio de courts métrages qui n’en méritent pas tant (...)
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Non seulement le film entier ne semble jamais vouloir dépasser son horizon de sentiments consensuels facilement acquis, mais il s’apparente finalement à un tour de passe-passe pour donner une illusion d’épaisseur à un trio de courts métrages qui n’en méritent pas tant (...)