Toutes les critiques de Amours salées et plaisirs sucrés

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Le programme s'annonce alléchant, mais la gourmandise et la sensualité attendues sont loin d'être au rendez-vous. Faute de conviction et surtout d'audace, ce qui aurait pu être explicite est à peine esquissé. Et, au lieu de la salsa brûlante promise, on nous sert une tisane tiède.

Les critiques de la Presse

  1. Télérama
    par Cécile Mury

    Réglé comme du papier à musique, ce « pas de trois » est certes aussi réaliste qu'un conte de fées à deux princes charmants, avec son décor balnéaire radieusement pittoresque, gargote puis restau de luxe en bord de plage. Même gaillarde invraisemblance du côté des personnages secondaires, parade de silhouettes simili-almodovariennes : matrone « au bord de la crise de nerfs » (et de la caricature), père de famille secrètement gay, chef cuisinier excentrique... Mais avec sa fraîcheur, sa légèreté assumée, ce petit festin érotico-gastronomique a un vrai goût de liberté.

  2. StudioCiné Live
    par Véronique Trouillet

    Passée la bonne surprise de la naissance de ce triangle amoureux, on s'ennuie assez vite. Les gags et autres allusions homo érotiques sont éculés, le trio est loin d'être épicé et l'énergie des protagonistes tourne constamment à l'hystérie.

  3. A voir à lire
    par Virgile Dumez

    Cette comédie espagnole reprend un thème classique de la littérature et du cinéma : le lien entre la nourriture et le plaisir sensuel. A découvrir.

  4. Le Monde
    par Isabelle Regnier

    Trio amoureux (Paco León, Olivia Molina et Alfonso Bassave) et gastronomie font bon ménage dans cette variation espagnole, contemporaine et foodie, sur le thème de Jules et Jim

  5. Nouvel Obs
    par Guillaume Loison

    Un resto gastronomique en bord de mer, géré par deux garçons épris de la belle cuisinière. Soit un triangle amoureux dessiné par un libertaire optimiste, variation ibérique et rigolarde de "Jules et Jim", dans laquelle la torture sentimentale ne dépasse jamais l’intensité d’un coup de cafard. A cette aune ludique et décontractée, le film gagne en légèreté ce qu’il perd en profondeur, se confondant parfois avec une grosse sitcom estivale. Mais le triptyque bouffe-baise-soleil, dégraissé de la moindre niaiserie, produit son lot de couleurs et de sensualité, révélant au passage la jeune Olivia Molina, belle plante et vraie nature.