Comédien depuis 1956, auteur, en 1969, d'un court métrage sur la boxe, Shadow, il réalise, en 1971, son premier long métrage, Mais ne nous délivrez pas du mal, dont le réalisme incontournable apportait un ton nouveau au jeune cinéma français. Dans la même veine, Charlie et ses deux nénettes (1973) n'eut pas le succès commercial qu'obtint, en 1975, les Galettes de Pont-Aven, où Jean-Pierre Marielle campait, une nouvelle fois, un quadragénaire dérisoire et truculent, à la vulgarité et à la gauloiserie proches d'un certain désespoir vériste. Ne délaissant pas ses thèmes de prédilection, il ne parvint plus vraiment ensuite à imposer la réalité de la veulerie de ses personnages.