Daniel Schneidermann est né le 5 avril 1958 à Paris.Journaliste et présentateur télé français, Daniel Schneidermann est surtout connu pour avoir présenté l’émission Arrêt sur image. Il a aussi participé à la rédaction de chroniques visant à analyser les images télévisuelles, publiées dans des quotidiens français. Dans son adolescence, il se découvre un tempérament engagé. En effet, à l’âge de dix-sept ans, il milite au sein de l’Union des Étudiants communistes. Puis il intègre une école française privée spécialisée dans l'enseignement du journalisme. Il s’agit du Centre de Formation des Journalistes, situé à Paris.pagebreakEn 1979, il est embauché par le quotidien Le Monde. C’est là qu’il débute sa carrière dans le domaine de l’information et de la communication. Quatre ans plus tard, le quotidien le nomme grand reporter. Dès lors, il va réaliser plusieurs reportages de terrains. Il tient en parallèle la chronique judiciaire du quotidien. C’est en 1992 que Daniel Schneidermann commence à publier ses chroniques de la télévision. Ces articles quotidiens critiquent l’influence de la télévision sur le spectateur. Ainsi, il remet au goût du jour ce thème que des auteurs comme François Mauriac et Morvan Lebesque avaient initié. C’est aussi en 1992 qu’il sort le livre Les juges parlent, coécrit avec Laurent Greilsamer. Ce dernier collaborera avec Schneidermann à l’occasion de plusieurs ouvrages comme L’étrange procès, en 1998, et Où vont les juges, en 2002.pagebreakLes chroniques de Schneidermann dans Le Monde rencontrent un grand succès. C’est la raison pour laquelle, en 1995, il obtient la possibilité de créer une émission télévisée sur France 5. A l’époque, la chaîne s’appelle La Cinquième. L’idée de cette émission vient des journalistes Arnaud Vivian et Pierre Charles. Daniel Schneidermann est à la fois producteur et présentateur de son nouveau programme télévisuel qui s’intitule Arrêt sur images. Durant la première année, c’est au côté du journaliste Pascale Clark que Schneidermann le présente. L’audience est surprenante, près d’un million de téléspectateurs sont au rendez-vous. Arrêt sur image bénéficie d’une vaste liberté d’expression et apporte un lot de critique sur le message télévisuel. De plus, il veille à établir un feedback avec ses téléspectateurs. Par le biais d’Internet, ceux-ci peuvent apporter leurs propres critiques ce qui lui permet d’établir dans l’émission une certaine autocritique.pagebreakEntre temps, Daniel Schneidermann commence à s’attirer les foudres de certains médias à cause de la polémique qui naît autour de son émission. Dès 2002, il commence notamment à avoir des rapports difficiles avec la chaîne TF1. En 2003, il impose à France 5 la diffusion d’un documentaire sur le traitement médiatique de l’Affaire Allègre. Il parvient à la faire diffuser à la place de sa propre émission.Malgré sa présence régulière à la télévision, Daniel Schneidermann continue à écrire ses chroniques dans Le Monde, mais elles deviennent hebdomadaires. Puis, en 2003, il publie le livre Le Cauchemar Médiatique. Suite à ça, il est licencié du journal Le Monde. La direction n’appréciant pas le sort qu’il fait au quotidien dans son livre.pagebreakDaniel Schneidermann est alors engagé comme chroniqueur pour le quotidien Libération. Il y élargit davantage ses investigations et ses critiques, notamment à Internet. Il dénonce par exemple l’avènement de sites comme Wikipédia, dans lequel on retrouve des notices sans auteurs.En 2005, Il ouvre le Big Bang Blog. Grâce à ce Blog, il a la possibilité de s’exprimer comme il ne pourrait le faire dans ses chroniques ou à la télévision. Lors de l’élection de Patrick de Carolis à la tête de France Télévisions, Schneidermann sort un vieux dossier sur lui dans son Blog. Il affirme vouloir vérifier jusqu’où il peut s’exprimer avec ce nouveau dirigeant. Puis, Schneidermann sort, en septembre 2005, le livre Les Langues paternelles, sous le pseudonyme de David Serge. Il avoue, par la suite, sur le Blog, être l’auteur de cet ouvrage. France 5 décide alors de mettre un terme à son émission, avant la rentrée 2007. Puis, en juin 2007, la chaîne le licencie définitivement.pagebreakMais Daniel Schneidermann ne se laisse pas abattre. En septembre 2007, il crée @rrêt sur images. Il s’agit d’une reconduite de son émission sur Internet. Il considère le média comme le seul outil à bénéficier d’une réelle liberté d’expression. Ainsi, Daniel Schneidermann propose, sur son site, des émissions réservées aux abonnés.
Nom de naissance | Schneidermann |
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Nationalité | Français |
Genre | Homme |
Avis |