"J'en reviens pas de toujours faire ce job !", s'exclame l'acteur... avant d'avouer plusieurs gros mensonges racontés en interview.
Bientôt de retour dans la comédie de SF Mickey 17, de Bong Joon-ho, Robert Pattinson a été interrogé sur toute sa carrière par le New York Times Style Magazine. L'occasion de se livrer avec honnêteté... et même de révéler quelques mensonges racontés au cours de précédentes interviews !
Célèbre depuis ses 17 ans et son apparition en Cédric Diggory dans Harry Potter et la coupe de feu (2005), le comédien britannique explique être stupéfait de toujours faire du cinéma près de 20 ans plus tard.
"Je pourrais très bien prendre ma retraite après les Batman", dit-il à propos de la trilogie prévue par Matt Reeves. Après le blockbuster à succès de 2022, une suite doit sortir courant 2026, puis encore un dernier épisode dans les années suivantes. "Vous savez, je n'aurais jamais pensé que je continuerais à exercer ce métier aussi longtemps quand j'ai obtenu mon premier cachet d'acteur, poursuit-il. Je n'en reviens pas de toujours faire ce job !"
Après le carton des cinq volets de Twilight, il a pris soin de signer pour des projets électiques, du Cosmopolis de David Cronenberg (2014) à High Life de Claire Denis (2018) en passant par le Good Times des frères Safdie (2017) ou Tenet de Christopher Nolan (2020). En attendant de retrouver ce cinéaste pour son nouveau projet secret, Pattinson évoque la différence entre son incarnation de Bruce Wayne/Batman et celle de ses prédécesseurs, de Michael Keaton à Ben Affleck.
The Batman en couverture de Première : "Ce Batman vit pratiquement dans le caniveau" [exclu]"J'avais cette idée en tête pour Bruce : jusqu'ici, on l'avait toujours vu en playboy, mais s'il était cette fois socialement inapte, s'il était agoraphobe ? La réplique du film : 'Si je ne peux pas changer les choses, si je ne peux pas avoir d'impact, je m'en fiche de ce qui m'arrivera à moi', m'a marqué. Car personnellement, moi aussi j'ai eu très tôt conscience que personne ne s'intéressait vraiment à ma personne."
D'où ce goût pour la provoc', dans ses premières interviews : si les questions lui semblaient trop peu intéressantes, il avoue avoir eu tendance à raconter n'importe quoi. Comme cette histoire de clown qu'il aurait vu mourir dans une explosion quand il était enfant, racontée en pleine promo de Twilight 4.
"Si vous regardez mon visage, je dis ça sans aucune hésitation, confesse-t-il aujourd'hui. Ni dans ma voix. Je réponds tout enme disant intérieurement : 'Non mais sérieux, t'es possédé ou quoi ?' Parce qu'à l'époque, tout ce qu'on me demandait, c'était : 'Comment vous arrivez à gérer la célébrité ?'"
Au cours d'autres entretiens qui l'ont ennuyé, il a par exemple assuré avoir été "mannequin de mains féminines", avoir tourné une scène scatophile pour Twilight qui a "heureusement été coupée" ou encore avoir invité sa stalkeuse à diner, pour qu'elle se rende compte à quel point il était inintéressant au quotidien. Tout cela était totalement faux, avoue-t-il dix ans plus tard.
L'interview de Robert Pattinson dans Première : "L'hystérie était à son comble pendant Remember Me"Robert Pattinson raconte enfin à quel point son rapport au métier d'acteur à Hollywood a changé quand il est devenu producteur. Ayant raté plusieurs auditions plus jeune ("le directeur de casting d'Eragon a cru que j'étais sous drogues", se souvient-il par exemple en rigolant), il a décidé après quelques succès de passer à la production en 2010.
"En fait, dans ce système, quand vous êtes seulement acteur, vous ne rencontrez en gros que des réalisateurs qui veulent vous voir jouer un prince anglais. En passant de l'autre côté, j'ai pu rencontrer plus de gens différents et j'avais quelque chose en plus à leur proposer. Finalement, ça m'a aussi aidé à mieux comprendre ce que je faisais en tant que comédien."
La bande-annonce de Mickey 17, qui sortira en avril prochain au cinéma :
Robert Pattinson - Cosmopolis : le sexe, Binoche, Audiard et moi
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