Le petit bain superhéros (1)
Blade – Trinity (2004)
Star mégalo, Wesley Snipes accepte de jouer le « guest » dans sa propre franchise et de se faire déborder par un sidekick déconnant (Ryan). Première incursion dans le super-héroïsme et premier baptême du feu pour Reynolds, tenu en partie responsable de l’échec du film.
(Box-office US : $52,397,389)
Le film d’horreur à succès
Amityville (2005)Massacre..., Vendredi 13, Amityville... l’époque où les reboots
de films d’horreurs explosaient le box-office US le temps d’un week-end. Celui-ci réalisa un score honnête, surtout si l’on considère que plus personne ne s’en souvient dix ans plus tard, y compris dans la filmo de son acteur principal.
(Box-office US : $65,233,369)
La romcom
Un jour, peut-être... (2008)
Ryan Reynolds avait déjà flirté avec le genre dans Just Friends. Un jour, peut-être... pose le même problème : le concept en vaut d’autres (trois histoires d’amour racontées en flashback par un père à sa fille), les filles sont top (Rachel Weisz, Elizabeth Banks), mais le type qui fait Tom Hanks manque d’épaisseur.
(Box-office US : $31,973,840)
Le petit bain superhéros (2)
X-Men Origins
– Wolverine (2009)
Ryan Reynolds est Deadpool, un rat de laboratoire servile et muet (!), une vilaine trahison du personnage. C’est le plus Z des films X-Men. Si nul que la Fox l’enterrera dans la vraie franchise solo de Wolverine et que Reynolds se fera un devoir de corriger le tir sur Deadpool.
(Box-office US : $179 883 016)
La romcom avec Sandra Bullock
La Proposition (2009)
Gros carton et énième témoignage du come-back sidérant de Sandra Bullock cette année-là (Oscar de la meilleure actrice pour The Blind Side). Une comédie sur la permutation des genres, où Ryan Reynolds tient le rôle de la meuf. Autant dire qu’il se fait bouffer tout cru.
(Box-office US : $163 947 053)
La « bombe » indé
Buried (2010)
Venez voir l’incroyable Ryan Reynolds enfermé dans une boîte ! Quatre-vingt-quinze minutes de tension dramatique en temps réel ! Un seul acteur ! Une seule boîte ! En sortira-t-il vivant ? Le marketing et la critique US se sont démenés pour créer le buzz. Résultat : buried. Personne n’est venu.
(Box-office US : $1 028 658)
Le grand bain superhéros
Green Lantern (2011)
Martin Campbell sortait de Casino Royale. Ryan Reynolds est né pour jouer Hal Jordan... Sur le papier, ça se « greenlighte » les yeux fermés. Et puis le film est sorti, pas fini, tricéphale, monstrueux, et tout le monde était vert, surtout les fans. Surtout Ryan Reynolds, le seul à transmettre un peu du romantisme rétro de la BD.
(Box-office US : $116 593 191)
La comédie adulte
Échange standard (2011)
Ryan Reynolds ne fonctionne pas en solo. Mais peut-être en + 1 (voir
La Proposition)... D’où cette comédie navrante sur deux amis, un père de famille et un séducteur impénitent, qui échangent leur vie. Le body swap tient lieu d’obsession dans la carrière du comédien (The Nines, Renaissances, Criminal).
(Box-office US : $37 035 845)
Le « Men in Black »
R.I.P.D. Brigade Fantôme (2013)
Rien ici qu’on n’ait pas déjà vu sur le bord de la route, gisant et agonisant. Ou alors un éclaircissement du mystère de la transparence de Ryan Reynolds. Et si son petit jeu ironique était si petit, si indolore, qu’on ne le voyait plus ?
(Box-office US : $33 592 415)
L'étrange carrière de Ryan Reynolds en 10 rendez-vous manqués.
Longtemps, Hollywood a cru en Ryan Reynolds et son pouvoir d’attraction au box-office, que ce soit en vedette ou en troisième rôle, dans des comédies romantiques ou des films de super-héros.
Problème : ça n’a jamais marché. Jusqu'a Deadpool ?
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