PHOTOS – Robin des Bois, avec Russell Crowe : de l’action en cinémascope
Russell Crowe
Refaire du cheval, oui, mais sur la plage...
Russell Crowe
Robin n'étant pas seulement un archer émérite, <strong>Russell Crowe</strong> a dû se remettre à faire du cheval. Comme dans Gladiator, tiens donc !
Les décors
Robin Hood a été tourné entièrement en Angleterre, dans les lieux même où se situe l'action des nouvelles aventures de Robin. Film historique oblige, <strong>Scott </strong>ne s'est pas privé de faire construire moult beaux castels.
Russell Crowe
Gladiator, réalisé par Ridley Scott en 2000, a propulsé Russell Crowe au rang de star internationale. Robin Hood marque la cinquième collaboration entre le réalisateur et l'acteur : Gladiator (2000), Une grande année (2006), American Gangster (2007), Mensonges d'Etat (2008), et enfin Robin Hood.
Russell Crowe (Robin de Locksley)
Robin des bois sans son arc, c'est le roi Arthur sans Excalibur. En choississant un extrême gros plan sur le visage ensanglanté de <strong>Russell Crowe</strong> et son regard d'acier, au détriment de la flèche réduite en flou au premier plan, <strong>Ridley Scott</strong> se concentre sur le héros prêt à tuer ses adversaires.
Russell Crowe
Et de l'équitation guerrière, qui plus est !
Bataille
Il faut l'admettre, c'est aussi pour ça qu'on attend le film avec autant d'impatience ! Il faut dire que c'est depuis Kingdom of Heaven (2004) que <strong>Ridley Scott</strong> ne nous a pas régalé d'affrontements brutaux, de corps à corps à l'épée, de belles envolées de flèches, bref, du ballet cinégénique de l'art brutal de faire trépasser son prochain.
L'histoire ?
Dans quelle mesure le contexte historique sera-t-il présent ? Si l'on a tous en tête que l'histoire de Robin des bois se déroule sous Richard 1er d'Angleterre, dit C?ur de Lion (roi de la perfide Albion de 1189 à 1199), ce serait l'occasion pour <strong>Ridley Scott</strong> de nous livrer un film historique complet, à l'exemple de son <strong>Gladiator </strong>ou de ses Duellistes : un film qui n'oublie pas le grand spectacle, mais accorde autant de place aux intrigues politico-sentimentales de ses personnages. Il sera aidé en cela par un scénario signé <strong>Brian Helgeland</strong> (les scripts de L.A.Confidential, Man On Fire, Mystic River, Green Zone...), réalisateur de Chevalier, injustement méconnu, malgré <strong>Heath Ledger</strong>. Des films brutaux, certes, mais qui n'oublient pas l'histoire -qu'elle soit grande ou petite.
Cate Blanchett
Le personnage de Marianne (Maid Marian en VO, c'est-à-dire "Damoiselle Marianne"), s'il est conforme à l'archétype de la belle princesse que le héros doit séduire, est aussi l'incarnation des fêtes païennes du mois de Mai (arrivée du printemps, etc.). De plus, les premières légendes médiévales de Robin des Bois en font un marianisme convaincu (c'est-à-dire un catholique ayant une dévotion toute particulière pour la Vierge Marie). Ça ne s'invente pas ! Connaissant le peu de goût de <strong>Ridley Scott</strong> pour la sacralisation mythologique au profit d'une reconstitution historique crédible (voire brutale), on peut s'attendre à un personnage très éloigné d'une potiche.
Robin et Marianne (Crowe et Cate Blanchett)
Deuxième élément indispensable de l'histoire de Robin des Bois : la romance avec Marianne. <strong>Ridley Scott</strong> a choisi <strong>Cate Blanchett</strong>, une femme plus mûre, plus affirmée, histoire de nous annoncer que Marianne ne sera pas qu'une belle éplorée attendant le preux chevalier.
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