Le gouvernement étudie également la fin des "jours interdits" aux films à la télévision.
Lundi 2 et mardi 3 septembre, le gouvernement a lancé une série de réunions avec les professionnels de l’audiovisuel (chaînes, producteurs…) afin de déterminer les grandes lignes d’une réforme qui sera présentée en novembre au conseil des ministres. Parmi les nombreux points importants de la future réforme, Les Echos en ont déjà dévoilé deux, des arlésiennes des réformes de l’audiovisuel : l’ouverture de la publicité pour le cinéma à la télévision avec un quota de films français, et la suppression des "jours interdits" pour le cinéma à la télévision (mercredi, vendredi et samedi). En gros, vous pourrez bientôt voir des bandes-annonces pour des films sur grand écran dans le petit, et il pourra y avoir des films tous les soirs à la télé, ce qui était réglementé depuis 1990. L’interdiction de diffuser des bandes-annonces de films, en vigueur depuis 1992, avait surtout pour but de protéger le cinéma français face aux blockbusters américains.
Autre gros enjeu de la future réforme, l’alignement des plateformes de streaming sur l’obligation d’investissement dans les œuvres de cinéma, afin de refléter un paysage audiovisuel bouleversé par Netflix et l’arrivée prochaine (2020 en France) de Disney+. Ce n’est pas tout : il faudra aussi évoquer le piratage avec l’extension des pouvoirs du CSA qui fusionnera avec Hadopi, une réforme des accords interprofessionnels et une nouvelle définition de la production indépendante… Bref, un gros, très gros chantier en perspective.
Commentaires