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Les historiens du cinéma estiment que le début de la Nouvelle Vague française date de 1959 ; une date choisie symboliquement, en hommage aux Quatre-cents coups de Truffaut. Car ses prémisses sont antérieures, avec Louis Malle (Ascenseur pour l’échafaud) et Claude Chabrol (Le Beau Serge). Bref, cette année, la Cinémathèque Française célèbre les 50 ans de la Nouvelle Vague, tournant essentiel du cinéma français. Mais plutôt que de rendre hommage aux réalisateurs, comme c’est traditionnellement le cas, ce sont les acteurs qui sont cette fois à l’honneur, ceux qui sont devenus des icônes, des symboles d’une génération. Cette rétrospective, qui se tient à partir d’aujourd’hui jusqu’au 18 octobre, compte un large éventail de films – dont quelques raretés (L’eau à la bouche, Les Dragueurs) – dans lesquels on retrouve ceux qui ont fait la Nouvelle Vague : les incontournables Belmondo, Léaud, Brialy, les icônes féminines Karina, Moreau, les (malheureusement) oubliées Anouk Aimée (photo) et Stéphane Audran… Des figures qui ont assurément marquées plusieurs générations de cinéphiles, et qui continuent de jouir d’une aura internationale. Certaines d’entre elles, dont Bernadette Lafont et Alexandra Stewart, honoreront la Cinémathèque de leur présence lors de séances spéciales.La Nouvelle Vague : une génération d’acteursDu 23 septembre au 18 octobre – Cinémathèque Française51 rue de Bercy – 75012 Paris (M° Bercy)Programme à consulter sur le site de la cinémathèque :http://www.cinematheque.fr/fr/projections/hommages-retrospectives/fiche-...