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Le tandem de réalisatrices uruguayennes croque le portrait de cette famille bancale à travers le regard d'une ado dont l'oeil mi-clos d'ennui s'anime grâce à ses premiers émois amoureux. Pour nous, l'inverse se produit : d'abord intrigués par cette chronique au rythme étrangement engourdi, on n'est pas loin de s'assoupir lors du deuxième mouvement du film et de son récit initiatique convenu.
Toutes les critiques de Tanta agua
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Le film carbure à l’ordinaire, en frisant constamment la platitude, mais sans jamais y tomber puisque les situations sont souvent transcendées par des petites touches amusantes ou contemplatives. Tout cela pour tenter d’exprimer l’indicible et discrète séduction de ce film d’une modestie rafraîchissante (comme la pluie en été).
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L’interprétation des acteurs, le soin apporté au scénario et la douceur de la mise en scène font de ce premier long-métrage une véritable réussite, couronnée d’ailleurs de lauriers à l’occasion de multiples festivals.
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De la représentation cinématographique et féminine de l’adolescence à la chronique familiale (qui part toutefois de cette amusante question : que se passe-t-il si, précisément la semaine où vous avez enfin la garde de vos enfants et les emmenez en club de vacances, il ne cesse de pleuvoir des cordes ?), Tanta agua apporte peu de renouveau, en tous cas un peu d’humour désabusé devant l’inlassable ironie de la vie. Le film s’inscrit à l’inverse dans l’air du temps et la tendance cinématographique nationale dans sa mise en scène d’un quotidien nourri d’absurdité. Rien de nouveau sous le soleil uruguayen, sinon une sympathique histoire pleine d’autodérision.
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La relative beauté de ce film sans chichis réside dans ses particularismes, dans les imperfections (y compris physiques) des uns et des autres. Une œuvre sans prétention au charme diffus.
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Une tragi-comédie qui, malgré quelques lenteurs, charme grâce à la complicité évidente entre les interprètes.
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La première partie est une chronique très juste, entre humour léger et mélancolie, de l'ennui estival (...). Ensuite, les réalisatrices s'attachent au sort de Lucía, la fille aînée, ado boudeuse, mal dans sa peau, sorte de version sud-américaine de L'Effrontée de Claude Miller, en plus irritable. Ses errements, ses amourettes décevantes et ses gros mensonges à papa finissent par lasser, à la longue...
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Ce premier long métrage uruguayen raconte avec tendresse la difficulté d’un père, d’habitude tenu éloigné de ses enfants, à retisser des liens avec eux. Une tragi-comédie qui, malgré quelques lenteurs, charme grâce à la complicité évidente entre les interprètes.