Toutes les critiques de Nebraska

Les critiques de Première

  1. Première
    par Frédéric Foubert

    Les fans de Sideways et de The Descendants vont être déçus : compilation de clichés Americana, noir et blanc mortifère, misanthropie ciblant les ploucs du Midwest..., Nebraska donne envie de se ruer hors de la salle pour prendre un bon bol d’air frais. La seule façon de réellement apprécier le film ? Ne pas tant l’envisager comme « le nouveau Alexander Payne » que comme un superbe spécimen de « Bruce Dern movie ». Teigneux, pas beau, franchement antipathique, l’acteur a toujours été la cinquième roue du carrosse hollywoodien. Même ce rôle de pépé mal embouché, qui semble avoir été écrit pour lui et qui lui a valu le prix d’interprétation à Cannes, il n’en a hérité que parce que Gene Hackman a pris sa retraite. Il y est absolument fabuleux, incroyablement émouvant, hilarant quand il regarde son benêt de fils chercher son dentier près d’une voie ferrée. Tellement balèze que ça n’a même pas l’air de le déranger de donner l’une de ses meilleures performances dans le moins bon film d’Alexander Payne.

Les critiques de la Presse

  1. Ecran Large
    par Laurent Pécha

    Le meilleur film d’Alexander Payne. Un voyage drôle et émouvant au cœur de l’Amérique profonde et des familles qui la composent doublé d’une réflexion magnifique sur la vieillesse.

  2. Pariscope
    par Arno Gaillard

    « Nebraska » est un bouleversant road movie, sous influence d’« Une histoire vraie » de David Lynch, et dans lequel un père se demande ce qu’il va laisser à ses enfants au terme de sa vie.

  3. TLC - Toute la Culture
    par Gilles Herail

    Humble dans ses ambitions, Nebraska est une petite merveille. Extrêmement drôle, émouvant, entêtant et profondément humain, nous voilà réconcilié avec Alexander Payne qui livre ici son meilleur film.

  4. Le Parisien
    par Alain Grasset

    Un road-movie mélancolique aux dialogues décapants.

  5. Le JDD
    par Barbara Théate

    Le cinéaste confirme son talent à dessiner, avec un humour noir et absurde, une galerie de personnages aussi inadaptés à la vie qu’attachants (une mère qui balance des horreurs sur tout le monde et une bande de cousins dégénérés). Et rappelle que tant qu’on rêve, on est vivant.

  6. Télé loisirs
    par Gwénola Trouillard

    Cette vadrouille cocasse, filmée en noir et blanc, oscille entre réparties vachardes et une tendresse qui ne dit pas son nom. 11 ans après Jack Nicholson dans Mr Schmidt, Bruce Dern (Complot de famille, Gatsby le magnifique) livre à son tour une inoubliable composition de vieux ronchon, devant la caméra d'Alexander Payne

  7. StudioCiné Live
    par Thierry Chèze

    Onze après Mr Schmidt, Alexander Payne revient en compétition et plonge au coeur de l'Amérique profonde en signant un grand film sur la filiation, tendre, pudique et émouvant.

  8. Version Femina
    par Anne Michelet

    Le réalisateur filme avec sobriété les visages et les paysages. Il excelle à épingler la petite middle class américaine et nous offre un joli moment de cinéma, tendre et émouvant en auscultant les relations filiales. Loin d’Hollywood, il raconte une Amérique réelle.

  9. Time Out
    par Alexandre Prouvèze

    Laissez-vous donc embarquer dans cette virée familiale et absurde sur fond de guitare folk. Elle en vaut largement le détour.

  10. Télérama
    par Aurélien Ferenczi

    Sans glamour, loin d’Hollywood, au pays de l’infra-réalisme cinématographique, 'Nebraska' raconte à sa façon le monde d’aujourd’hui.

  11. Positif
    par Gregory Valens

    Payne dénonce l'indécence d'une société qui mesure la réussite de ses membres à la taille de leur portefeuille. Des choix esthétiques et un casting hors pair.

  12. Le Monde
    par Thomas Sotinel

    'Nebraska' est une comédie. Le cinéaste est un maître de l'humour narquois, qui aime à disposer autour de ses personnages une galerie de têtes de Turcs qu'il martyrise avec virtuosité

  13. Télé 7 jours
    par Julien Barcilon

    Comme dans son précédent film, l’excellent The Descendants, avec George Clooney, Alexander Payne aborde le poids de l’héritage familial et la difficulté de communiquer avec les êtres chers.
    Des thèmes universels qu’il déleste de leur pesanteur par un humour de chaque instant. Le tout avec la complicité d’une troupe en or emmenée par Bruce Dern, dont la performance en vieillard indigne lui a valu le Prix d’interprétation au dernier Festival de Cannes.

  14. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Payne n'a rien perdu de son mordant ni de sa capacité à faire affleurer le rire comme l'émotion à des moments inattendus.

  15. A nous Paris
    par Fabien Menguy

    Bref, le voyage d’un père et de son fils entre rire, émotion et nostalgie, conté avec jubilation et le talent qu’on lui connaît par le réalisateur de Sideways, et fabuleusement joué par Bruce Dern, le père de Laura, dont l’interprétation a, à juste titre, remué le Festival de Cannes l’an passé.

  16. Daily Teleghaph
    par Robbie Collins

    Un retour éclatant pour Payne, des moments du film rappellent ses précédents road movies « Monsieur Schmidt » et « Sideways » mais la note est trop mélancolique et pessimiste.

  17. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Alexander Payne plonge au coeur de l’Amérique profonde et touche celui du spectateur avec ce road-movie mélancolique.

  18. Guardian
    par Peter Bradshaw

    Un film extrêmement doux et charmant qui nous rappelle à quel point Dern est un acteur de qualité.

  19. CinémaTeaser
    par Aurélien Allin

    Alexander Payne filme une Amérique méchante et déprimante. Et insuffle à NEBRASKA une drôlerie mordante et décalée.

  20. Variety
    par Scott Foundas

    Tout au long du film, le réalisateur infuse la touche humoristique avec de la tension et des regrets mais il évite la sensiblerie bon marché.

  21. Hollywood Reporter
    par Todd Mc Carthy

    Un drame comique, ironiquement poignant sur une Amérique tant vantée.

  22. Nouvel Obs
    par François Forestier

    Mi-comédie, mi-drame, voici un road-trip mélancolique signé Alexander Payne.

  23. Culture box by france Tv
    par Jacky Bornet

    "Nebraska" est aussi un retour aux sources pour Woody, un voyage initiatique à rebrousse temps, où il va retrouver les protagonistes de son enfance et de sa jeunesse, tout comme Noel, sa femme, du même patelin. Mais la nostalgie n’est pas de mise, le sentiment est plutôt de leur en montrer à ces "ploucs" qui sont restés terrés dans leur patelin. Jubilatoire.

  24. Metro
    par Rania Hoballah

    Si ce road movie ne révolutionnera certainement pas l'histoire du cinéma, il nous offre un joli moment de cinéma avec le très touchant Bruce Dern.

  25. Evene
    par Olivier de Bruyn.

    Comme il ne manque ni d’acuité, ni d’esprit corrosif, Payne excelle à épingler une certaine médiocrité américano-provinciale et à rendre compte de l’ennui considérable qui sévit en ces désolantes contrées. Résultat : son portrait en noir et blanc de personnages tous également à côté de leurs pompes, à défaut de passionner, se regarde sans déplaisir et même avec une certaine émotion quand le cinéaste ausculte de plus en plus près les relations entre le fiston timide et son vieux papa mal-en-point.

  26. Le Figaro
    par Jean-Luc Wachthausen

    Avec ce road trip américain, Alexander Payne signe un film touchant sur le rapport filial

  27. Toutlecine.com
    par Camille Esnault

    Alexander Payne, après le succès de The Descendants, revient avec un récit de famille à reconstruire. Il embarque Bruce Dern et Will Forte dans un voyage qui les mènera sur les traces du passé et surtout sur le chemin de la rédemption. Un long-métrage un peu trop sage pour nous emporter complètement.

  28. Film.com
    par Jordan Hoffman

    « Nebraska » a beaucoup de mérites mais pour un réalisateur comme Payne c’est un peu décevant.

  29. Time Out
    par Dave Calhoun

    Plus que jamais, Payne laisse l’humour émerger subtilement tout au long du film plutôt que de le laisser voler en éclats.

  30. Les Fiches du cinéma
    par Isabelle Danel

    Alexander Payne signe un road-movie désenchanté, un brin attendu, mais où prédomine la bienveillance de son regard

  31. Les Inrocks
    par J.B. Morain

    Un père et un fils sur les grandes routes américaines. Un road-movie sentimental émoussé.

  32. Cinenews.be
    par Sophie Rizzi

    Comme à son habitude, Alexander Payne aime marcher sur le fil entre la comédie et la tragédie. « Nebraska » n’échappe pas à la règle. (...) on est loin du film pop-corn, on se rapproche plus du réalisme des Dardennes cependant il se laisse regarder avec tendresse.

  33. La Croix
    par Arnaud Schwartz

    Au-delà du portrait de famille un brin caricatural – à l’exemple de ces cousins obèses rivés à leurs fauteuils, bières en main devant la télévision, le cinéaste évoque aussi, dans une mélancolie sans lyrisme, le monde finissant d’une Amérique rurale, livrée à elle-même, sans autre horizon que ses granges écaillées, figées dans le passé, et ses bars aux néons faiblissants.

  34. Paris Match
    par Yannick Vely

    un film à la roublardise scénaristique accomplie.

  35. Version Femina
    par Isabelle Danel

    Le noir et blanc est chichiteux et les personnages – mère râleuse, fils raté et largué par sa femme, plus quelques vieillards aigris – sont très chargés. A trop tirer sur la corde sensible, il arrive qu’elle se rompe. Dommage.

  36. Le Canard Enchainé
    par Dominique Jaillet

    A trop fuir les effets, les rebondissements, les grands sentiments, le film de Payne procure peu d'émotion. Malgré une belle idée de départ et quelques scènes cocasses (...) ce long road-movies démontre qu'une histoire lente et des personnages qui tirent la tronche ne sont pas forcément l'expression ultime du génie.

  37. Chronic'art
    par Sébastien Bénédict

    Nebraska peine à réveiller l’histoire d’un genre qui s’est retaillé un beau succès nunuche il y a bientôt dix ans, avec Little Miss Sunshine, dont il est ni plus ni moins que le remake avec un vieux – promis au même succès tant les vieux ont la peau dure et les vieux pots la même longévité.

  38. Time Out
    par Keith Uhlich

    Un exercice nauséabond sur les films sentimentalistes issus de la hicksploitation (les films conservateurs).

  39. Rolling Stone
    par Benoît Smith

    Les producteurs de Nebraska ont aussi à leur actif un autre road-movie acclamé aux fondements douteux, Little Miss Sunshine : cette entreprise-là ne connaît pas la crise, hélas.