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Stephen Chbosky a adapté son propre best-seller, un roman épistolaire qu’il a profondément modifié pour en faire un objet cinématographique. Si l’histoire suit strictement le point de vue de Charlie, elle s’attache surtout à développer les interactions entre les trois personnages principaux, confrontés à de délicats questionnements. Charlie est à la limite de l’autisme, Patrick vit en cachette une passion homosexuelle avec le capitaine de l’équipe de foot, et Sam, elle, a le chic pour toujours tomber sur les mauvais garçons... Chbosky ne tord pas le cou aux clichés mais en fait la matière plus ou moins poreuse de son film, qui navigue entre portrait ultraprévisible de l’adolescence contrariée et récit sage à la première personne. On en retient néanmoins la performance tout en nuances de la révélation Logan Lerman, le jeu électrique d’Ezra Miller et le sourire triste d’Emma Watson.
Toutes les critiques de Le monde de Charlie
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Certaines imperfections font le charme d’un film, le « monde de Charlie » n’en a pas et c’est peut être son défaut, il est trop parfait.
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Stephen Chbosky signe un très joli film narrant avec sensibilité le mal de vivre adolescent, porté par trois jeunes acteurs en état de grâce.
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Cette chronique mordante est une pure réussite d'intelligence et de justesse par sa façon de montrer sans concession la cruauté de ces années formatrices.
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On dirait que “le monde de Charlie” est le travail d’un réalisateur expérimenté, aucun détail n’est oublié : il reste fidèle à l’essence même du film sans négliger la technique, l’image et le son mettent parfaitement en valeur les sentiments et la nostalgie.
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Quelque soi les souvenirs du spectateur avec l’école, le film est juste, on s’y retrouve, puisque le lieu ou l’époque n’est pas spécifiée
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À ceux qui doutent encore, voici notre ultime argument : un film où les ados se passionnent pour le « Heroes » de David Bowie peut-il être mauvais ?
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Rien de plus difficile que d'évoquer la fin de l'adolescence et les années lycée sans tomber dans les clichés, la caricature ou la mièvrerie. Avec Le Monde de Charlie, adapté de son premier roman semi-autobiographique, Pas raccord, publié en 1999, Stephen Chbosky évite tous ces pièges. Il nous offre un récit initiatique, sensible, d'une grande justesse de ton et de cœur, sans être jamais sentimental.
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Une chronique désenchantée sur le mal-être adolescent (...) Emma Watson est épatante !
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Pour certains, l’école peut être synonyme de l’enfer. Stephen Chbosky nous prouve ici que n’importe qui peut s’en sortir avec l’aide d’amis bienveillants.
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Cette chronique indépendante américaine, produite par John Malkovich, touche grâce à la justesse de son interprétation, avec une mention spéciale à Ezra Miller (We Need to Talk About Kevin) dans le rôle de Patrick, tragique et flamboyant.
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Porté par un très joli trio d’acteurs branchés, Le monde de Charlie tord le cou à de nombreux clichés adolescents, offrant au spectateur un émouvant récit initiatique doublé d’un teenage movie sobre et intelligent.
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Ce film est presque un classique, il nous remémore parfaitement nos plus beaux moments vécus à l’adolescence mais il nous fait aussi resurgir nos démons qui nous ont hanté durant cette période.
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Résultat, un teen-movie mélancolique et tourmenté, moins mièvre que prévu, supérieur à la moyenne.
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Il y a une sincérité dans « le monde de Charlie », une authenticité dans cette expérience qui permet au film d’évoluer considérablement au lieu de retomber.
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Sans temps mort dans le rythme, alternant humour et émotion, le trio de comédiens s'en donne à cœur joie pour nous raconter ces fabuleuses histoires d'amour et d'amitié où tous pourront s'y reconnaître.
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Un teen-movie intelligent sur la recherche de soi, entre instinct grégaire et marginalisation volontaire. Le portrait d’une génération nostalgique du temps qu’elle n’a pas connu mais qu’elle devine meilleur.
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Pour son premier vrai grand rôle depuis la saga Harry Potter, Emma Watson livre une prestation tout en finesse, et prouve qu'elle est l'un des plus grands talents de sa génération.
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On retrouve l'esprit tendre et caustique de Juno (les producteurs sont les mêmes). Et difficile de ne pas s'embarquer dans cette histoire d'amour et d'amitié où l'alchimie entre le trio est évidente. Ezra Miller est lumineux. En prime, le toujours charmeur Paul Rudd fait un passage remarqué.
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Logan Lerman magistral dans cette comédie dramatique à fleur de peau.
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C'est à cette distribution astucieuse (et particulièrement à l'excellent Ezra Miller, qu'on avait découvert dans We Must Talk About Kevin, de Lynn Ramsey) que Le Monde de Charlie doit d'échapper, de peu, à la banalité. A travers ces figures imposées de la fiction adolescente, les jeunes acteurs font transparaître un peu de l'angoisse et de l'exaltation de cet âge
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(...) On attendait un film beau comme une toile. C'est le cas, par le soin délicat et travaillé de la mise en scène. (...) [Mais] la rivalité amoureuse et la sensibilité artistique auraient peut-être pu donner consistance plus travaillée à ce beau livre d'images.
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Rien de révolutionnaire, mais un délicat portrait de l'adolescence.
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Un film indépendant sur les troubles d’un adolescent et de ses potes, Emma Watson nous démontre qu’elle s’en sort très bien dans un autre genre de films.
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Ce film, quelque peu décousu mais sincère, nous hypnotise tel un charmeur de serpent.
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C’est tout un travail sur le développement d’un amour qui se nourrit et se façonne au fur et à mesure du film. Le résultat est stimulant, fragile, drôle et surtout réel.
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Une parti pris intéressant qui se démarque des autres films sur les adolescents.
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Stephen Chbosky adapte son propre roman épistolaire et signe une chronique adolescente sympathique mais convenue. Quant au jeu tout en nuances d’Emma Watson, Ezra Miller et Logan Lerman, il mérite toutes les louanges.
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Un trio d'acteurs brillants au service d'un récit initiatique attachant et déchirant.
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On oubliera volontiers les excès de sentimentalisme et les clichés qui parsèment le récit.
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Cette comédie douce-amère sent d'autant plus l'autobiographie qu'elle se déroule dans les années 80. On écoute donc du Bowie, on pleure, on rut... Dommage que le héros soit si fade, alors qu'Emma Watson, au second plan, compose un personnage bien plus intriguant.
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Profond, subtil, émouvant, il se distingue par l’interprétation exceptionnelle des jeunes acteurs.
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Finalement, la beauté du Monde de Charlie tient peut-être au fait que même le spectateur conscient d’être tombé dans un piège calibré au personnage près peut s’immerger joyeusement dans cette embuscade, et saisir un nous-ne-savons quoi d’universel dans cette histoire d’adolescence condamnée mais joliment convulsive, systématiquement relevée par une mise en scène à la fois naturaliste et suspendue, qui sait filmer dans une même séquence le présent bouffé par les traumas comme le salut au pas de la porte. Une bonne surprise sans surprise.
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Stephen Chbosky réalise l'adaptation de son propre best seller, un teen movie qui n'a rien de révolutionnaire. De bons acteurs, une histoire un tantinet niaise mais qui reste plutôt agréable dans sa catégorie.
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(...) à trop vouloir rappeler le roman, à trop vouloir jouer la carte de la sincérité comme de l’anticonformisme, Chbosky noie son intrigue sous un flot de références, de clins d’œil, de passages obligés censés satisfaire tout le monde – pour que chacun, semble nous dire chaque scène, retrouve à l’écran le souvenir de son adolescence. Le film n’en est donc qu’une image aseptisée.
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Même un poète maudit de terminale L aura bien du mal à s’identifier à cette brochette de rebelles en papier crépon.