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La famille et le rêve d'une vie différente sont à nouveau au centre des préoccupations de Berliner. Prêt à sortir depuis plus d'un an, et injustement gardé dans les tiroirs, son nouveau film donne des ailes. Elégant et sans prétention, juste un peu essoufflé ou par moments prévisible, J'aurais voulu être un danseur révèle encore une fois un Vincent Elbaz décidément bluffant.
Toutes les critiques de J'Aurais Voulu Être Un Danseur
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Si, vous aussi, vous avez toujours rêvé de mettre vos pas dans ceux de Gene Kelly en le voyant danser sous la pluie dans "Singin' in the rain", vous succomberez au charme de ce film dansant et réjouissant.
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Le film multiplie les allers-retours entre les époques, et les registres (comédie musicale, drame sentimental, burlesque, onirisme) sans jamais trouver son rythme. On appréciera la gestuelle de Jean-Pierre Cassel, dont c'est l'un des derniers rôles. Celle de Vincent Elbaz en revanche, reste tout du long affectée par une méchante pesanteur.
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Voici certainement le plus bel hommage à la comédie américaine des années cinquante, mais aussi à la paternité et à la famille et ses secrets. Les claquettes et les souvenirs enfouis de l’enfance résonnent, atteignent et touchent les coeurs. Vincent Elbaz une fois de plus nous étonne, triste et drôle à la fois, touchant, bouleversant même en interprétant la quête et la solitude d’un fils, celle aussi de l’éternelle insatisfaction d’homme. Certains auraient voulu être artiste, lui veut être un danseur. Alain Berliner voit toujours la vie en rose, pardon en Technicolor, il nous invite avec un sacré talent à ne surtout pas cesser les « musicales comédies » amoureuses que sont nos vies. Comme avec Claude Nougaro, la pluie dans ce beau film fait des claquettes et nous éclabousse d’amour et d’émotions, du très beau cinéma. Jean Pierre Cassel, merveilleux lui aussi, nous quitte sur un grand, un magnifique film. Adieu monsieur Cassel.
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Amateurs de comédie musicale passez votre chemin car J’aurais voulu être un danseur est loin d’en être une, malgré les quelques beaux pas de danses de Vincent Elbaz. On note l’effort fait pour rendre un énième hommage à Gene Kelly et à son numéro sous la pluie, mais la sauce ne prend pas. On peine à comprendre pourquoi ce qui aurait pu être un film sympathique, sur le rêve et la passion d’un homme pour les claquettes, se transforme en un séminaire sur l’impact des secrets de famille dans le développement de l’enfant… A défaut d’une subite envie de danser, vous risquez de sombrer dans l’ennui.
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Cette comédie musicale donne un émouvant coup de chapeau au danseur émérite qu'était Jean-Pierre Cassel. Mais, malgré les efforts sincères de Vincent Elbaz pour être crédible, ce film embarrasse par la pauvreté de ses chorégraphies et son kitsch involontaire.
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Gene Astaire, Broadway on my mind, J’aurais voulu être danseur…Alain Berliner a longtemps hésité sur le titre de son long métrage. Passons donc sur cet intitulé à rallonge, une maladresse qui n’est rien face à des scènes de claquettes plus pathétiques qu’autre chose, à des acteurs peu convaincants et à des bons sentiments à la pelle.Vous vous attendiez à un Singin’in the rain à la française? Raté. Seul le bonheur de revoir les célèbres pas de danse de Gene Kelly et la grâce de Jean Pierre Cassel sauvent le film du désastre. Alors en sortant de la salle on se dit qu’Alain Berliner aurait pu finalement opter pour le titre « J’aurais voulu faire un bon film ».