Date de sortie 20 avril 2011
Durée 80 mn
Réalisé par John Dowdle
Avec Chris Messina , Logan Marshall-Green , Jenny O'Hara
Scénariste(s) M. Shyamalan, Brian Nelson
Distributeur Universal Pictures France
Année de production 2010
Pays de production Etats-Unis
Genre Film fantastique
Couleur Couleur

Synopsis

À Philadelphie, cinq individus débutent leur journée le plus banalement du monde. Ils pénètrent dans un immeuble de bureaux et montent dans l'ascenseur. Personne ne se connaît ni ne se salue. Ils n'auront à partager cet espace clos que pour un court instant. Mais, quand l'ascenseur reste bloqué, ce qui semblait aléatoire, s'avère vite parfaitement intentionnel, et leur sort ne leur appartient plus. Ces cinq inconnus vont voir leurs secrets exposés au grand jour, et chacun va devoir répondre de ses fautes. Doucement, méthodiquement, leur situation évolue de la simple contrariété à l'angoisse, puis à l'horreur totale.Quand toute assistance venue de l'extérieur s'avère inutile, les passagers restants sont forcés de réaliser que leur seule chance de s'en sortir est de faire face aux crimes qui les ont menés là où ils sont aujourd'hui.Un à un, l'adversité les frappe, alors que le doute quant à l'identité de l'auteur de ces terribles événements plane sur toutes les têtes... jusqu'à ce qu'ils comprennent l'affreuse vérité : l'un d'eux est le diable en personne.

Critiques de Devil

  1. Première
    par Gérard Delorme

    Avec Devil, M. Night Shyamalan inaugure The Night Chronicles, une série qui porte son nom et annonce
    la couleur, celle de la nuit. Cette première histoire, plus complexe qu’elle n’en a l’air, contient ses obsessions habituelles et reprend des éléments familiers à tous ses films, à commencer par le décor lourdement surligné de Philadelphie, sa ville natale. Chacun des personnages souffre d’un traumatisme personnel qu’il doit solder, et l’inévitable twist sert à cristalliser la sempiternelle salade mystico-religieuse sur le destin, la foi, le pardon et la rédemption, servie cette fois sans la gravité habituelle. Ici, le suspense ne vaut que pour lui-même. Il est fabriqué
    avec efficacité par un tandem habile : le scénariste de 30 Jours de nuit et le réalisateur du remake américain de [Rec]. Si le résultat fait penser à un épisode d’Alfred Hitchcock présente (version Shyamalan), sa qualité n’en justifie pas moins une sortie en salles.