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Ce japanim déjanté tient les promesses annoncées par son titre de film d’exploitation. Pas vraiment de scénario, mais une suite d’épreuves pour trois fillettes confrontées à des monstres qui peuplent leur école la nuit. Il faut dépasser l’esthétique 3D assez laide de ce drôle d’objet, sorte de jeu de plateforme grandeur nature, pour en apprécier le non-sens digne d’un Lewis Carroll sous acide. Le lapin est bien là, mais en fait, ils sont trois : des morts-vivants hargneux qui dézinguent tout ce qui bouge... Enjoy the trip.
Toutes les critiques de After School Midnighters
Les critiques de Première
Les critiques de la Presse
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Dans ce délire visuel et coloré, entre le dessin animé et l’esthétique de jeu vidéo, on croise des mondes toujours plus farfelus, des vieux fantômes fans de technologie au spectre de Bach, en passant par des lapins mafieux sanguinaires et une mouche mutante. Le tout en faisant, et c’est salutaire, l’impasse sur les leçons de morales à l’emporte-pièce. "After School Midnighters" réconcilie horreur et kawaii. Et c’est tant mieux.
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Premier long-métrage d'Hitochi Takekiyo, venu de la télévision, de la publicité et des jeux vidéo, 'After School Midnighters' spécule sur les légendes et récits effrayants que se murmurent volontiers les écoliers japonais, imaginant que leur école est hantée. Les péripéties sont nombreuses, les trouvailles et inventions diverses, le rythme endiablé, la bande-son assourdissante. On sort du film un peu lessivé.
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Le spectacle parfait pour passer un moment de détente en cette période d’Halloween où il est de coutume de s’atteler au visionnage de slashers interchangeables. Cette année, osez la différence.
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"After School Midnighters" c'est très sombre, tout mignon et plein de bons sentiments à en faire pleurer de joie les Télétubbies et Véronique Courjault.
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After School Midnighters pourrait sans grand mal incorporer le grand cabinet de curiosité du 7e art japonais, mais ce divertissement exalté aura tout de même du mal à combler totalement ses différentes cibles, avec son refus de choix entre l’humour noir assumé, qui aurait pu séduire les adultes, et l’enfantillage à jupe courte de cour de récréation.
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Ce premier long-métrage tourné en motion capture étonne par sa liberté de ton comme par ses protagonistes hors du commun. Le manque de moyens rend l’ensemble un peu bancal, mais n’empêche pas de se laisser prendre par ce conte macabre fort drôle.
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After School Midnighters est un tour de montagnes russes hallucinées, dont la créativité formidable ne suffit pourtant pas à faire oublier les tristes lieux communs dans lesquels le récit s’installe.
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La passion du cinéaste pour les entités mouvantes (les étonnants Chabris et leur fourmillement de tentacules), les états organiques intermédiaires et les monstres gracieux, procure un inquiétant enchantement.
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Melting-pot superficiel d'influences américaines, ce film d'animation japonais sans forme s'enferme dans une logique de narration boulimique.
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Ce film d'animation démarre comme un épisode de "Scooby-Doo" -- version "anime" --, et se termine en grand bazar avec ovni et machine à remonter le temps. Créatif, mais vraiment trop brouillon.