Invité samedi de l’émission de Canal + Le Tube, Julien Courbet est revenu sur l’organisation de France 2, pas assez claire selon lui, mais également sur les soutiens politiques qu’il faut avoir sur le service public.(Début de l'entretien à 11:25 mn sur la vidéo)
Les relations semblent loin d’être au beau fixe entre Julien Courbet et France Télévisions. Viré de l’antenne en mars 2013 pour une série de tweets jugés trop critiques à l’encontre de la chaîne, le présentateur a su rebondir en reprenant à la rentrée 2013 son émission Sans aucun doute sur l’antenne de TMC. Il garde malgré tout un souvenir amer du fonctionnement de France Télévisions et de France 2 plus exactement.C’est en tout cas ce qu’il a confié samedi sur le plateau du Tube, l’émission média de Canal + présentée par Daphné Bürki. Il a ainsi confié lors d’une série de questions / réponses façon "Je like / Je ne like pas" : "France 2, je ne like pas. Mais pas par antipathie ou quoi que ce soit… (…) Je souhaite à France 2 qu’il y ait un renouvellement et qu’ils relancent cette grosse machine. C’est quand même énorme comme machine, il y a pleins de gens qui ont du talent là-bas et qui malheureusement, sont un peu brimés par des guerres intestines parce que ce n’est pas aussi clair qu’à TF1."Il poursuit en lançant : "À TF1 le deal est simple, vous arrivez avec une feuille, vous la lisez au directeur des programmes. Il te dit ‘ton idée elle n’est pas bonne Julien. Bois quand même un petit café. Au revoir.' Ou elle est très bonne et on la démarre la semaine prochaine." À Daphné Bürki qui lui demande si il est en train de dire qu’il faut changer la direction de France 2, il réplique : "Non, parce que la direction d’avant c’était pareil. J’ai connu deux ou trois directions à France 2. Il faut simplifier. Il faut passer par un, puis par un deuxième puis un troisième et ce n’est pas ça la télé. La télé c’est une idée, elle est bonne, elle n’est pas bonne on tente le coup."Après l’organisation de France 2, il s’en prend aux soutiens politiques qui font avancer certains animateurs plus vite. Il affirme ainsi : "Je ne like pas la politique. Je suis apolitique d’ailleurs ça m’a coûté un peu à France 2 de ne pas avoir d’appui. On m’a déjà demandé des fois 'est-ce que tu connais quelqu’un et tout'. (…) Sur certaines chaînes, on le sait, il faut avoir des soutiens politiques. Je ne donnerai aucun nom mais sur le service public, on peut être amené à être poussé par quelqu’un. On sait que certains sont arrivés sur l’antenne comme ça et d’autres retirés parce qu’un nouveau gouvernement est arrivé."
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