Bonaparte de la chansonnette, empereur du disque (200 millions d'exemplaires vendus dans le monde), séducteur roucoulant aux cheveux gominés (« sa voix, disait Pagnol, a le don de réveiller les hormones femelles »), Tino Rossi connaît ses premiers succès à l'Alcazar de Marseille, puis au Casino de Paris. Le cinéma lui tend les bras. Un compositeur prolifique, Vincent Scotto, et des scénaristes appointés peaufinent son image de marque, dans de suaves romans-photos intitulés : Marinella (Pierre Caron, 1936), Naples au baiser de feu (A. Genina, 1937), Fièvres (J. Delannoy, 1942), le Chant de l'exilé (André Hugon, 1943), le Gardian (Jean de Marguenat, 1946), le Chanteur inconnu (A. Cayatte, 1947), etc. Le soleil a toujours raison (P. Billon, 1943), où le dialogue est curieusement signé Jacques Prévert, et la Belle Meunière (M. Pagnol, 1948), où il endosse la défroque de Schubert, corsent un peu, si l'on ose dire, ce sirop d'orgeat. À signaler l'irrésistible parodie que fait de lui Fernandel dans Barnabé (Alexandre Esway, 1938).
Nom de naissance | Tino Rossi |
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Naissance |
(117 ans) Ajaccio, Corse, France |
Genre | Homme |
Profession(s) | Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2015 | Tourments | Acteur | DUFFOT Jacques | |
2015 | Serenade aux nuages | Acteur | Sylvio | |
2015 | Envoi de fleurs | Acteur | HIPPOLYTE | |
2015 | Le chant de l'exile | Acteur | Ramon | |
2015 | L'ile d'amour | Acteur | Alilaire |