D'origine serbo-russe, Serge Riaboukine a plusieurs cordes à son arc : le one-man show, la chronique radio et la comédie.
Si son nom ne dit rien à de nombreuses personnes, son visage, lui, est bien connu du grand public. Il faut dire que Serge Riaboukine, qui a des origines serbes et russes par sa famille, affiche une filmographie longue comme le bras, entre rôles sur le petit écran et passages au cinéma. Pas mal pour un mec né le 29 décembre 1957 dans ce qu'il appelle lui-même "un bled paumé". C'est d'ailleurs sur sa terre natale qu'il prend goût au cinéma. "J’ai eu la chance qu’un ami de la famille, un russe, Monsieur Merkouloff, m’emmène au cinéma tous les dimanche. Dans le bled paumé où je suis né, il y avait des projections de nanars. J’ai des souvenirs de trucs complément improbables, avec ce Monsieur", raconte-t-il en 2009 à FormatCourt.com
En scène
Elève d'Antoine Vitez au Conservatoire National d'Art Dramatique, Serge Riaboukine se fait tout d'abord remarquer sur les planches grâce à des one-man show. Il se fait également connaître en étant l'un des chroniqueurs de l'émission Rien à cirer diffusée de 1991 à 1996 sur France Inter. Parallèlement à ces activités, il se lance avec succès devant la caméra et devient un acteur récurrent aussi bien sur le grand que sur le petit écran. Il démarre sa carrière en 1980 avec Les Phallocrates de Claude Pierson. Il apparait ensuite notamment dans Viva la vie de Claude Lelouch (1984), Le Mari de Léon de Jean-Pierre Mocky, La Maladie de Sachs de Michel Deville (1999), Les Acteurs de Bertrand Blier (2000) ou encore La Tour Montparnasse infernale de Charles Nemes (2001).
Passé également par Le Temps du loup de Michael Haneke (2003), Angel-A de Luc Besson (2005), Le Petit Nicolas de Laurent Tirard (2009) ou encore La Tour 2 Contrôle d'Eric Judor (2016), il a fait un détour sur le petit écran dans les séries Platane, Le Passager ou encore Eternelle ainsi que dans de nombreux téléfilms, des thrillers pour la plupart : La Chasse à l'homme, La Maîtresse du président...