Il fait ses premiers pas au théâtre sous l'égide de Sarah Bernhardt et termine sa carrière grand premier rôle à la Comédie-Française, figure type des tragédies de Montherlant. L'écran, en revanche, s'accommode mal d'une diction volontiers emphatique et de nobles attitudes trop compassées. Le rôle de d'Artagnan (Vingt Ans après, H. Diamant-Berger, 1922) ne lui apporte pas le même succès qu'à son prédécesseur Simon-Girard. Ses apparitions sont d'ailleurs espacées (Koenigsmark, M. Tourneur, 1935 ; les Nuits blanches de Saint-Pétersbourg, J. Dreville, 1938 ; Mission spéciale, M. de Canonge, 1946 ; Marianne de ma jeunesse, J. Duvivier, 1955 ; Un drôle de paroissien, J.-P. Mocky, 1963).