Monté à Paris en 1976, il participe activement, comme critique puis en cinéaste, à la vie alors florissante du milieu expérimental français. Dans son uvre multiple, entre le journal et la fiction (Cur bleu, 1980 ; les Aventures d'Eddie Turley, 1987), se détache, à partir de 1978, une impressionnante série d'autoportraits assistés, en plans fixes de 3 mn 15 secondes, d'amis et de personnalités diverses. Dépassant le millier dès 1988 et flanqués de séries conjointes (Portraits de groupe, Couples, Lire), ces Cinématons font de lui un témoin sympathique et facétieux de la vie cinématographique et culturelle de cette fin de siècle. Gérard Courant filme le monde de façon sérielle : Cinéma (série des façades de cinéma où passent ses films), Mes lieux d'habitations, De ma voiture, Ponts routiers de la Seine à Paris, De ma chambre d'hôtel, Passion... Cet aspect typique et fameux de son uvre, repris de l'entreprise descriptive des Lumière, ne doit pourtant pas laisser dans l'ombre la réussite de longs métrages singuliers, radicalement contemplatifs (Adytya, 1980, portrait d'un inépuisable visage de femme pendant 65 minutes), ou travaillant par refilmage des formes cinétiques (À propos de la Grèce, 1985).
Nom de naissance | Gérard Courant |
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Naissance |
(73 ans) Lyon, France |
Genre | Homme |
Profession(s) | Réalisateur/Metteur en Scène, Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
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2015 | Burgundia | Réalisateur | - | |
2015 | Promenade Dans Les Lieux De Mon Enfance Dijonnaise | Réalisateur | - | |
2001 | L'homme des roubines | Réalisateur | - | |
1999 | Le Journal de Joseph Morder (court métrage) | Réalisateur, Scénariste | - | |
1992 | Parpaillon (version restaurée) | Acteur | le maso |