Don Siegel entre à la Warner Bros en 1936 après avoir fréquenté la Royal Academy of Dramatic Arts de Londres et le Contemporary Theatre Group de Hollywood. Il travaille successivement comme archiviste, assistant monteur et chef du département « inserts » et devient, à la fin des années 30, superviseur du département « montages ». Il y réalise, jusqu'en 1943, de nombreuses séquences de montage révélant son sens du rythme et de la concision (Gentleman Jim, R. Walsh, 1942 ; la Parade de la gloire, M. Curtiz, id. ; Casablanca, id., 1943). Durant cette même période, il règle aussi les scènes d'action d'une quarantaine de grandes productions, citons Sergent York (H. Hawks, 1941), Passage pour Marseille (Curtiz, 1944) et l'Intrigante de Saratoga (S. Wood, 1945). Après avoir mis en scène deux courts métrages : Star in the Night et Hitler Lives, il aborde le long métrage avec The Verdict, thriller fin de siècle interprété par le tandem Peter Lorre-Sydney Greenstreet. En 1949, il quitte la Warner pour une carrière freelance, qui le mènera successivement à la RKO (Ca commence à Vera Cruz), à la Universal (Duel sans merci) et à la Columbia (China Venture). Un thriller de style documentaire, les Révoltés de la cellule 11, confirme, en 1954, ses qualités de cinéaste : sens du suspense, sécheresse behavioriste, goût des effets percutants. Le genre restera l'un des plus propices à son talent, et il lui consacrera une dizaine de titres marquants, parmi lesquels : l'Ennemi public, The Line-up, À bout portant, Police sur la ville, Un shérif à New York, l'Inspecteur Harry et l'Évadé d'Alcatraz.En 1956, Siegel réalise l'Invasion des profanateurs de sépultures, classique de la science-fiction « paranoïaque » des années 50. Le succès critique et commercial de ce film, et de diverses autres de ses productions « B », lui permet alors de travailler sur des budgets plus confortables, avec des interprètes convenant à son tempérament : Lee Marvin, Steve McQueen, Richard Widmark et Clint Eastwood (dont il modèlera, pour une part, le personnage).Adepte d'une violence teintée d'humour narquois, Siegel laisse s'épancher, dans ses derniers films, une subtile mélancolie, et signera, notamment, avec le Dernier des géants, un bel hommage à John Wayne et à l'âge d'or du western.
Nom de naissance | Don Siegel |
---|---|
Naissance |
Chicago, Illinois, USA |
Décès | |
Genre | Homme |
Profession(s) | Réalisateur/Metteur en Scène, Interprète |
Avis |
Biographie
Filmographie Cinéma
Année | Titre | Métier | Rôle | Avis Spectateurs |
---|---|---|---|---|
2015 | Crime in the streets | Réalisateur | - | |
1982 | La Flambeuse de Las Vegas | Réalisateur | - | |
1980 | Le lion sort ses griffes | Réalisateur | - | |
1979 | L'Évadé d'Alcatraz | Réalisateur | - | |
1978 | L'invasion des profanateurs | Acteur | le chauffeur de taxi |
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