Miller, Spielberg, Stallone, Scott… Les anciens n’ont pas été mis sur la touche lors des nominations aux Oscars 2016.
Les vieux refusent l'hospice à Hollywood, et c’est tant mieux. Les plus de 60 ans ont mené la danse l’année dernière et les Oscars le leur rendent bien.
George Miller avait ouvert la voie début 2015. Pas question de ranger sa caméra au placard, à 70 ans le vieux briscard en a encore sous le capot et a cloué le bec aux jeunots avec l’explosif Mad Max : Fury Road. L’Académie ne s’y est pas trompée et a nommé son petit bijou dix fois, notamment dans les plus prestigieuses catégories : Meilleur film, Meilleur réalisateur, Meilleure photographie. Un coup d’éclat qui montre que la retraite est encore loin pour papy Miller.
Ridley Scott a pris la suite en octobre avec Seul sur Mars et Matt Damon en petit génie de la NASA coincé sur la planète rouge. Pas son meilleur boulot, pas le pire non plus (loin de là), mais visiblement de quoi exciter les votants des Oscars qui l’ont nommé sept fois, dont au Meilleur film et au Meilleur acteur pour Damon. Inespéré pour le cinéaste de 78 ans qui bosse actuellement sur la suite de Prometheus, Alien : Covenant.
Les nominations complètes des Oscars 2016
Début décembre, Steven Spielberg, 69 ans au compteur (fais gaffe à toi Steven, cet âge porte malheur en ce moment) sortait de trois ans de silence dans les salles avec le remarqué Pont des espions. Le retour du roi a excité la critique et l’Académie, qui l’a placé dans six catégories, dont celle du Meilleur film. On ne serait même pas étonné que le réalisateur qui a toujours un projet d’avance - le prochain sera Le BGG - Le Bon Gros Géant - reparte tranquillement avec la statuette.
Sylvester Stallone, revenu de tout mais jamais vraiment parti, nous a fait chialer avec le come-back de Rocky Balboa dans Creed la semaine dernière. Jamais reconnu par ses pairs, le guerrier du ring tient à son premier Oscar (il n’y a qu’à voir son émotion quand il a reçu son Golden Globe) et le mérite amplement. Ce qui nous faisait d’ailleurs dire dernièrement que cela fait déjà 40 ans que ça dure. À 69 ans, il serait temps que la blague s’arrête pour Sly.
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