Selon Doug Liman : "Je n'ai pas touché un centime, et Jake Gyllenhaal non plus"
ABACA/Amazon MGM

Doug Liman continue de dénoncer l'exploitation de son film par Prime Video.

La polémique autour de l’exploitation en streaming du remake de Road House continue. En janvier dernier, Doug Liman appelait à un boycott de son tout dernier film. La raison ? Le réalisateur se sentait lésé d’une possibilité d’exploitation en salles après la décision d’Amazon de sortir le film en digital.

Suite à ces protestations, Jake Gyllenhaal, la tête d’affiche du film avait pris le parti du géant du streaming, arguant qu'il avait toujours été prévu pour Prime Video.

Quelques mois ont passé depuis la sortie du film sur Prime Video, et Doug Liman n’a toujours pas avalé la pilule. Il n’en démord pas et maintient sa version des faits : 

"Tout d'abord, je n'ai aucun problème avec le streaming, déclare-t-il dans les colonnes de IndieWire. Nous avons besoin de films en streaming parce que nous avons besoin que les scénaristes, les réalisateurs et les acteurs travaillent. Tous les films ne devraient pas être projetés dans une salle de cinéma. Je suis donc un fervent défenseur des séries télévisées, des films en streaming, des films en salle.”

"Mon problème avec Road House, c'est que nous avons fait le film pour MGM afin qu'il soit diffusé dans les salles de cinéma, poursuit-il. Tout le monde a été payé comme si le film allait être diffusé dans les salles. Puis Amazon nous a refilé le film et personne n'a été rémunéré."

Road House
Amazon Prime Video

Maintenant que vient l’heure des comptes, le cinéaste affirme ainsi avoir été sous-payé pour faire ce film, tout comme ses équipes : 

"Oubliez l'effet sur l'industrie – 50 millions de personnes ont vu Road House – je n'ai pas touché un centime, Jake Gyllenhaal n'a pas touché un centime, [le producteur] Joel Silver n'a pas touché un centime. Ce n'est pas correct.”

Jake Gyllenhaal aura-t-il cette fois quelque chose à redire aux accusations de son réalisateur ?

Road House : Jake Gyllenhaal casse la baraque [critique]