Pour Michael Keaton, l'annulation de "Batgirl" n'est pas un problème tant que la paie est "bonne"

Dans une interview accordée à GQ, l'acteur de Batman est revenu sur l'annulation du film Batgirl. Tout en décontraction, il explique n'en avoir rien à faire.

Pour certains, l’annulation d’un film sonne comme un aveu d’échec, une tâche indélébile dans une carrière. D’autres au contraire, à l’instar de Michael Keaton, semblent n’y voir aucun problème, le destin se chargeant simplement de faire son œuvre.

Ainsi, l’acteur à l’affiche de Beetlejuice Beetlejuice le 11 septembre prochain, est revenu dans une interview accordée à GQ sur l’imbroglio Batgirl. Lorsqu’en 2023, l’Américain reprend son rôle de Batman dans The Flash, 21 ans après le deuxième et dernier volet de la série de films de Tim Burton, la surprise, totale, saisit à la fois les fans et la profession. Au même moment, le tournage de Batgirl, où Keaton doit apparaître à nouveau est terminé et les premières projections tests lancées. Le film, réalisé par les Belges Adil El Arbi et Bilall Fallah se concentre sur la fille du commissaire Gordon, laquelle devient une justicière à Gotham. Mais la production DC ne sortira jamais, au grand dam de tout le casting… sauf du plus connu d’entre eux.

"Non, je m’en fiche, d’une façon ou d’une autre", explique-t-il à GQ, avant de préciser, néanmoins, qu’il y a pris "plaisir" et que la "paie était bonne". Une manière pour lui de dédramatiser ? Pas vraiment à en juger le flegme qu’il oppose à l’intervieweur quand il l’interroge sur son sentiment après l’annulation : "Moi ? Je vais bien". Grassement payé pour un film qui ne sortira jamais sur grand écran, il regrette tout de même d’éventuelles conséquences pour le duo de réalisateurs : "J’aime ces gars, ils sont très gentils, je les soutient et j’ai envie qu’ils réussissent", déclare le septuagénaire. Il semble en outre partager leur peine : "Je pense qu’ils ont été très mal et ça m’a moi-même rendu triste." Michael Keaton, s’il semble bel et bien intéressé par l’argent, n’en demeure pas moins magnanime.