Karim Leklou choisit sa famille dans la bande-annonce du Roman de Jim

Après un passage sur la Croisette, le dernier film des frères Larrieu, un mélodrame sur la paternité, sera en salles dès le 14 août prochain.

“Aymeric retrouve Florence, une ancienne collègue de travail, au hasard d’une soirée à Saint-Claude dans le Haut-Jura. Elle est enceinte de six mois et célibataire. Quand Jim naît, Aymeric est là. Ils passent de belles années ensemble, jusqu'au jour où Christophe, le père naturel de Jim, débarque... Ça pourrait être le début d’un mélo, c’est aussi le début d’une odyssée de la paternité.”

Présenté à Cannes Première cette année, Le Roman de Jim est adapté du roman homonyme de Pierric Bailly, publié en 2021. Sa bande-annonce, à découvrir ci-dessous, s’attache à montrer les enjeux d’un mélodrame décryptant les ramifications d’une famille de cœur, mais aussi, et surtout, la construction de l’identité d’un père, figure aussi symbolique que rationnelle.

Le Roman de Jim signe le retour d'Arnaud et Jean-Marie Larrieu sur grand écran, après Tralala, sorti il y a trois ans, mais aussi sur la Croisette, après Le Voyage aux Pyrénées, présenté à la Quinzaine des cinéastes en 2008.

C’est la première fois que le tandem de réalisateurs s’attaquent au genre du mélodrame après avoir exploré la comédie musicale, le thriller, la comédie, la science-fiction, le drame. Sur ce genre, ils précisent :

“Nous avons été éduqués, en tant que cinéphiles, à nous méfier de l’émotion quand elle ressemble à de la manipulation du spectateur. Mais nous nous sommes sentis assez mûrs pour nous y confronter. Quand Jim enfant dit à Aymeric : ‘Mon vrai papa, c’est toi’, on est dans l’émotion du mélo. Mais elle vient des acteurs, de leur rapport à une situation. C’est de la matière humaine, des gestes, une certaine ‘vérité’ qu’ils font advenir… Et qui les dépassent.”

Au casting de ce nouveau film, pas de Mathieu Amalric en vue, qui figure pourtant à la distribution de la plupart de leurs longs-métrages de fiction. C’est Karim Leklou qui a ici la vedette dans le rôle du père d’adoption de Jim, lui qui est si fraîchement auréolé du succès critique de Vincent doit mourir de Stéphan Castang, présenté à la Semaine de la Critique l’an dernier, et nommé dans la catégorie Meilleur premier film aux César 2024. Plus tard dans l’année, il sera également à l’affiche de L’Amour ouf de Gilles Lellouch.

A ses côtés, Laetitia Dosch, qui revient elle aussi de Cannes où elle a présenté Le Procès du chien à Un certain regard. Mais avant d’être cinéaste, Laetitia Dosch est une comédienne qui, selon les frères Larrieu, “a cette qualité d’être une pure actrice qui peut donner l’illusion de ne pas en être une. Elle déploie sa propre musique de jeu”.

Sara Giraudeau (Le Bureau des légendes), Bertrand Belin (L’Amour et les forêts), Noée Abita (Les Cinq diables), Andranic Manet (Première Affaire), Eol Personne et Suzanne De Baecque (Jeanne du Barry) complètent la distribution du film.