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J.B. Spector

Harry Potter : visite guidée de l'exposition à la Cité du cinéma

Harry Potter, l'expo

Après <em>Star Wars Identities</em>, c?est au tour du petit sorcier de Poudlard de prendre ses quartiers à la Cité du cinéma de Luc Besson, qui accueille <em>Harry Potter l?exposition</em> du 4 avril et jusqu?au 6 septembre 2015. Cette exposition, plus modeste par sa taille et son ambition que ce qu?on peut voir dans les studios londoniens, s?attèle à montrer les objets et costumes qui ont fait le succès de l?univers imaginé par JK Rowling. Des uniformes des écoliers aux horcruxes et autres artefacts magiques, en passant par les pièces géantes de l?échiquier du premier épisode, ce sont pas moins de 2000 mètres carrés qui attendent les visiteurs. Pour les plus jeunes moldus, des activités interactives comme faire hurler une mandragore ou tenter un panier au quidditsch sont parsemées au gré de la visite. Suivez le guide.Sans suivre véritablement la hiérarchie naturelle de Poudlard, l?exposition s?ouvre sur la salle du choixpeau, couvre-chef parlant qui décide de la répartition des nouveaux arrivants parmi les quatre maisons et propose aux visiteurs de venir tenter l?aventure. Après ce préambule, retour aux fondamentaux avec la découverte d?une réplique miniature du Poudlard Express puis arrivée dans la première salle d?exposition. À gauche le dortoir, à droite les salles de classe. Les robes excentriques et la boule de cristal du professeur de divination côtoient les vêtements de Neville, Hermione ou Luna, tandis que le cabinet de Rogue et le tableau de Lockhart se font face. Ce premier espace se clôt sur les tenues de quidditsch vus dansLa Coupe de feu. L?entrée en matière est réussie même si un peu de contextualisation pour les non-avertis aurait pu être un plus.Une fois passées les couleurs chatoyantes des intérieurs de Poudlard et la hutte d?Hagrid grandeur nature, direction les extérieurs plus angoissants. Petit détour par la forêt interdite où Aragog l?araignée géante voisine avec une tête de magyar à pointes, tandis qu?un magnifique tableau reproduisant les costumes des trois héros dansLe Prisonnier d?Azkaban, accompagné de Buck l?hippogriffe clôt le spectacle. Alors que l?obscurité gagne du terrain, on déambule dans un espace dédié aux forces obscures avec un détraqueur flippant, les costumes de Voldemort et de ses mangemorts pour finir sur une réplique de la tête reptilienne de Nagini, le fidèle serpent de l?homme dont on ne prononce pas le nom. Enfin, la lumière réapparaît au détour d?une immense porte qui s?ouvre sur l?ultime salle de l?exposition. Là les costumes de fêtes de Dumbledore ou des héros lors du bal deLa Coupe de feufont face à un buffet de gâteaux faramineux et de friandises concoctées par Bertie Crochue, le tout sous une voûte éclairée par les fameuses bougies volantes de la Grande Salle de Poudlard.Sans atteindre le faste et l?imposante taille des décors originaux (toujours visibles à Londres), cette courte balade en pays « potterien » distille le degré de magie attendu. On s?émerveille de la densité créative qui a permis l?édification de ce mythe et sa concrétisation. Avant d?atteindre la sortie, la réalité reprend ses droits en obligeant à la traversée du gift shop, très (trop) bien achalandé. Ce retour au mercantilisme sert de sas de décompression, autant pour les yeux que pour le porte-monnaie. À 45 euros la baguette magique, on comprend que le petit sorcier et sa créatrice ont encore de beaux jours devant eux.<strong>Ursula Michel</strong><em>HARRY POTTER et tous les personnages et éléments qui y sont associés sont des marques de commerce et © de Warner Bros. Entertainment Inc. Droits d?édition de Harry Potter © JKR.</em>

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