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Première
par Christophe Narbonne
On connaissait Scorsese le maître du film de gangsters, on découvre Martin le magicien. Son Hugo Cabret est un enchantement visuel (la meilleure 3D depuis Avatar) doublé d’un hommage à un pionnier du cinématographe et des effets spéciaux, j’ai nommé Georges Méliès. On y croise Ben Kingsley en vendeur de jouets neurasthénique, touchant jusque dans sa barbe bien taillée, et Sacha Baron Cohen en chef de gare unijambiste, qui crève l’écran. Pittoresque et nostalgique comme du Jeunet, noir comme du Burton, Hugo Cabret témoigne de l’attachement profond de Scorsese à l’art cinématographique et à la part d’enfance qui s’y rattache. Proustien, en somme.
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Première
par Gérard Delorme
Hugo Cabret est simplement le film le plus réussi de Martin Scorsese depuis Casino. L’invitation à l’émerveillement à travers la découverte par un jeune garçon mélancolique du secret d’un vieil homme marqué par son temps. Pour le cinéaste du sang et de la violence, c’est un nouveau départ à tous les points de vue : premier film sans DiCaprio depuis 10 ans, premier film en 3D, premier film pour enfants. C’est aussi la première fois qu’il se révèle aussi optimiste et émouvant, sans rien renier de son identité. L’histoire a beau être adaptée du roman graphique de Brian Selznick, Hugo Cabret est un film extrêmement personnel. (…) Même s’il débute dans le registre du conte fantastique, Scorsese enfonce allégrement tous ceux qui n’ont fait que ça (Gilliam et Jeunet vont devoir s’incliner, même Tim Burton). Surtout, en s’essayant pour la première fois à la 3D, il ouvre tellement de portes qu’il donne l’impression d’avoir inventé le procédé. La 3D d’Hugo Cabret est sans aucun doute la plus belle, la plus inventive et la plus justifiée depuis Avatar.
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Première
par Christophe Narbonne
On connaissait Scorsese le maître du film de gangsters, on découvre Martin le magicien. Son Hugo Cabret est un enchantement visuel (la meilleure 3D depuis Avatar) doublé d’un hommage à un pionnier du cinématographe et des effets spéciaux, j’ai nommé Georges Méliès. On y croise Ben Kingsley en vendeur de jouets neurasthénique, touchant jusque dans sa barbe bien taillée, et Sacha Baron Cohen en chef de gare unijambiste, qui crève l’écran. Pittoresque et nostalgique comme du Jeunet, noir comme du Burton, Hugo Cabret témoigne de l’attachement profond de Scorsese à l’art cinématographique et à la part d’enfance qui s’y rattache. Proustien, en somme.
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Première
par Frédéric Foubert
Au bout d’une heure et demie d’ennui poli (oui, c’est long), Scorsese se décide bizarrement à se consacrer à ce qui l’intéresse vraiment : le flash-back sur les golden years de Méliès, l’évocation des premiers temps du cinéma, le mash- up amoureux des bandes merveilleuses du réalisateur du Voyage dans la Lune. (…) Emouvant, pour le coup, même si parfumé à la naphtaline. Puis la fable gentillette reprend ses droits, et l’on se remet à suivre le film exactement comme Hugo regarde l’automate que lui a légué son papa : en attendant désespérément qu’il s’anime et prenne vie. On sait
bien que sous sa mécanique rouillée se cache un petit cœur qui bat très fort. Mais de là où on est, c’est à peine si on l’entend.
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Première
par Frédéric Foubert
Au bout d’une heure et demie d’ennui poli (oui, c’est long), Scorsese se décide bizarrement à se consacrer à ce qui l’intéresse vraiment : le flash-back sur les golden years de Méliès, l’évocation des premiers temps du cinéma, le mash- up amoureux des bandes merveilleuses du réalisateur du Voyage dans la Lune. (…) Emouvant, pour le coup, même si parfumé à la naphtaline. Puis la fable gentillette reprend ses droits, et l’on se remet à suivre le film exactement comme Hugo regarde l’automate que lui a légué son papa : en attendant désespérément qu’il s’anime et prenne vie. On sait bien que sous sa mécanique rouillée se cache un petit cœur qui bat très fort. Mais de là où on est, c’est à peine si on l’entend.