A presque un mois de leur mariage, le prince Albert de Monaco et Charlene Wittstock ont ouvert les portes de leur palais pour une séance photo avec Karl Lagerfeld et une interview signée Stéphane Bern pour le magazine Madame Figaro. L'occasion d'en savoir un peu plus sur ce couple discret qui se connaît depuis plus de dix ans.Les 1er et 2 juillet prochains, le prince Albert II de Monaco, 53 ans, épousera sa fiancée sud-africaine Charlene Wittstock, 33 ans. Un événement très attendu par les adeptes de mariages princiers et les Monégasques, qui ne peuvent s'empêcher de repenser au mois d'avril 1956 où le prince Rainier et la princesse Grace Kelly se sont dit "oui".Discrets, Albert et Charlene ont accepté de se confier au journaliste Stéphane Bern sur leur rencontre, leurs points communs. La championne de natation parle également de ses valeurs et de sa nouvelle vie sur le Rocher.Les valeurs du sport : la force de CharleneLe prince Albert commence en énumérant les nombreuses qualités de sa future épouse. A ses yeux, Charlene semble parfaite, tant elle fait preuve de "de générosité, de solidarité et d’humanisme" grâce à son parcours de sportive. "Charlene est une jeune femme qui s’est construite notamment à partir des valeurs du sport qui me sont si chères", explique-t-il.Et la jolie naïade de confirmer : "J’ai rencontré le prince en 2000, à Monte-Carlo, lors d’une compétition internationale de natation au cours de laquelle je disputais l’épreuve de dos crawlé. J’ai eu une conversation très brève avec lui à ce moment-là, et aussi en 2001. Il était extrêmement charmant et exprimait une grande passion à la fois pour le sport et pour les athlètes."Une femme sensible et généreuseEt le sport n'est pas leur seule passion commune. "C’est une vraie bénédiction pour moi d’avoir quelqu’un dans ma vie qui partage mon implication dans les actions humanitaires", raconte la jeune femme. "J’ai toujours été engagée dans des oeuvres caritatives, même avant ma rencontre avec le prince, ces missions feront toujours partie de mon existence", dit-elle, confirmant ainsi l'image qu'a son prince d'elle : "Sa sensibilité lui permet d’avoir un grand sens des autres."Albert dit avoir aussi "beaucoup aimé la façon dont elle a conquis le coeur des Monégasques, qui eux-mêmes ont su l’adopter." Charlene elle-même se satisfait de son intégration sur le Rocher en quelques années : "Le prince m’a aidée à comprendre l’histoire et les réalités de Monaco, et la population a fait preuve de beaucoup de gentillesse et de bienveillance à mon endroit." Et ce que l'on sait moins, c'est que cette future princesse pourtant si discrète a "beaucoup d’humour et une insatiable curiosité", avoue le prince, qui apprécie particulièrement "sa faculté d’adaptation aux situations nouvelles". Selon elle, "la langue française est probablement l’une des plus belles au monde", c'est pourquoi elle "parle un petit peu" et "arrive à suivre les conversations". "Mais je pense qu’il faudra du temps pour me perfectionner", concède-t-elle.Toutes les qualités pour faire une bonne "princesse des coeurs", comme l'étaient Lady Diana aux yeux des Anglais et Grace Kelly aux yeux des Monégasques, bien que Charlene ne se considère pas comme une "esclave de la mode", là où des Kate Middleton ou des Maxima des Pays-Bas font de larges efforts. "Avant de venir à Monaco, je n’avais pas besoin de connaître la mode, explique-t-elle. La plupart du temps je portais des jeans, des tee-shirts et des sandalettes ! (...) Je porte des bijoux uniquement pour de grandes manifestations. (...) Je ne pense pas qu’il faille porter les derniers vêtements à la mode pour se sentir heureuse et confiante."La pression du mariage se fait sentirEn attendant, le mariage approche, et si Charlene confiait il y a une semaine à Nice-Matin qu'elle essayait de se "concentrer sur les choses positives pour le moment" et de rester "sereine", aujourd'hui le prince Albert avoue que "chaque jour, elle appréhende davantage le rôle qui sera le sien dès juillet prochain." Normal, quand on voit tout la pression mise autour du mariage de William et Kate, où ils étaient d'ailleurs invités !Mais Charlene a quatre ans de plus que la duchesse de Cambridge, et surtout, c'est Albert qui est au pouvoir et qui décide du protocole. Charlene n'a donc pas de souci à se faire, si elle est confiante en son prince - comme cela semble être le cas : "Je pense que n’importe quelle femme qui a la chance d’être aimée par l’homme qu’elle aime vit un conte de fées !"... Laissons-la vivre pleinement son conte de fées alors !