"Il s’agit d’une histoire où Dieu anéantit l’humanité pour avoir saccagé son magnifique jardin qui est la Terre", raconte Terry Gilliam.
Alors qu'il peinait à trouver le financement pour son futur film, Terry Gilliam semble avoir trouvé la solution à l'équation. L'ex membre des Monty Python et réalisateur de L’armée des 12 singes (1995) ou plu récemment de L'homme qui tua Don Quichotte (2018), tournait en dérision son manque de moyens en réclamant le numéro d’Elon Musk. La présence d'une superstar dans le rôle principal de son futur film The Carnival at the end of days ,doté d'un budget s'élevant de 30 millions de dollars, pourrait-il encourager les investissements européens ?
Ce n’est autre que Johnny Depp qui serait pressenti pour interpréter le rôle de Satan, grand sauveur de l’humanité dans cette comédie. Terry Gilliam a pitché le scénario du film :
“Il s’agit d’une histoire où Dieu anéantit l’humanité pour avoir saccagé son magnifique jardin qui est la Terre. Le seul à vouloir sauver l’humanité est Satan et Johnny Depp joue Satan. Sans les Hommes, Satan n’a plus aucune fonction. Comme il est éternel, vivre sans but est un véritable enfer. Alors il cherche éperdument des jeunes gens, qu’il compte présenter à Dieu comme étant les Adam et Eve modernes. Rien n’est gagné, c’est une comédie", a confié le réalisateur à Variety lors de sa participation au Festival du film de la mer Rouge.
Le cinéaste a déclaré avec désinvolture qu’il aimerait que Johnny Depp joue le rôle du diable - il a aussi affirmé être confiant concernant la participation de l'acteur.
Le fait que Johnny Depp puisse faire partie du casting devrait ouvrir le champ des possibles pour le financement du film. A moins que ses récents déboires avec la justice n'impactent le projet négativement ? Au-delà de confirmer l'intérêt de l'ex-interprète de Jack Sparrow (qu'il avait déjà filmé dans Lost in la Mancha et L'Imaginarium du Docteur Parnassus), Terry Gilliam a annoncé dans une interview collaborer avec un jeune scénariste, Christopher Brett Bailey pour son film qui aborde avec spiritualité des thématiques écologiques :
L’Armée des 12 singes : la bouche en forme de "trou du cul" de Bruce Willis a fait douter Terry Gilliam"Je communique avec lui (Dieu) lorsque je me repose dans la nature. Dans de tels moments, je suis un tout petit être insignifiant à l'échelle de l'univers entier", avait déclaré le cinéaste.
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