Toutes les critiques de Vincent n'a pas d'écailles

Les critiques de Première

  1. Première
    par Gaël Golhen

    Voilà donc le buzz du mois. Vincent n’a pas d’écailles raconte l’histoire d’un jeune homme timide et très poli qui voit ses forces démultipliées dès que son corps entre en contact avec l’eau. Très vite, il va découvrir que de grands pouvoirs n’impliquent pas forcément de grandes responsabilités. Imaginez "L’Homme de l’Atlantide" réalisé par Alain Guiraudie (mais sans bite) et vous aurez une bonne idée de l’ambiance de ce premier long métrage : un marivaudage hypernaturaliste avec des superpouvoirs ; un film de superhéros low-fi, sans excès ni CGI, qui lorgne plus vers Buster que Michael (Keaton). C’est très stimulant au début, mais ça s’essouffle un peu rapidement. Le fantasme de cinéma primitif est tellement radical, l’histoire si ténue, qu’on a très vite la sensation que Thomas Salvador a trop étiré ce qui aurait fait un très bon court métrage. On attend de voir la suite.

Les critiques de la Presse

  1. Les Inrocks
    par Jacky Goldberg

    Un premier long métrage éclaboussant d’inventivité et de grâce poétique (...) il y a de la magie chez Salvador, de la magie mais nulle esbroufe, juste un émerveillement face aux puissances du cinéma.

  2. Le Point
    par Phalène de la Valette

    Prenant le contre-pied absolu du genre super-héroïque, le réalisateur opte pour une narration épurée, dépouillée, discrètement comique. Elle a quelque chose de très poétique. De prodigieusement agaçante, aussi, par son ambition maniérée : Vincent est un taiseux qu'on aimerait secouer et dont on se demande au fond s'il est brillant ou stupide.

  3. 20 Minutes
    par Caroline Vié

    Malgré quelques baisses de régime, ce petit film délicat plonge le spectateur dans un lac paisible de sentiments tendrement décalés. On se laisse séduire par ce héros lunaire démontrant, mine de rien, que le fantastique à la française peut trouver sa place en marge des grands studios hollywoodiens.

  4. Rolling Stone
    par Sophie Rosemont

    Ce premier long métrage, aussi intrigant qu’innovant, a la formidable idée de traiter de façon réaliste un récit dont les éléments évoquent le film de super-héros. Ce décalage volontaire permet une empathie immédiate pour un héros vraisemblable, tout en offrant au film des moments parfois burlesques, parfois très poétiques.

  5. Libération
    par Didier Péron

    Vincent, qui à l’âge du cinéaste (42 ans) puisque c’est lui qui tient le rôle principal, ressemble à un gamin batifolant dans sa tête, se racontant des histoires et se fabriquant un monde.

  6. Les Echos
    par Adrien Gombeaud

    Souvent drôle, baigné de lumières printanières, ce blockbuster de poche évite pourtant le ton facile de la parodie. Ce premier film est un hymne à la beauté du geste.

  7. Le Figaro
    par Etienne Sorin

    Thomas Salvador instille le fantastique au cœur du quotidien à petites doses. Il aiguise les perceptions, alerte la curiosité, libère le merveilleux. Son imagination sensible et ludique invente des émois tout frais, des exploits de grand large. On ne sait jamais où il vous mène, et cet imprévu est bien agréable.

  8. Le Monde
    par Noémie Luciani

    Quelques câbles et sans doute pas grand-chose de plus pour soutenir Thomas Salvador dans ses cascades. Pas d’effets numériques. Baignant dans cette magie à l’ancienne, on se prend à retrouver dans le mutisme un peu ahuri de Vincent un petit air du Monsieur Hulot de Jacques Tati,

  9. Metro
    par Mehdi Omaïs

    On conviendra volontiers de la maigreur du scénario, réduit à la simple exploration de pouvoirs aux origines inconnues. Mais on applaudira à s’en rompre les nageoires la tonalité délicieusement barrée de l’entreprise.

  10. Le Parisien
    par Pierre Vavasseur

    "Vincent n'a pas d'écailles" est d'une fraîcheur égale aux ondes du Verdon. Thomas Salvador, qui est aussi alpiniste, danseur, acrobate..., a mouillé sa chemise pour rendre ce personnage extrêmement vrai. Il semble qu'il a trouvé la potion magique. On souhaite à ce petit poisson de devenir grand.

  11. CinémaTeaser
    par Emmanuelle Spadacenta

    "Vincent n'a pas d'écailles" n’a aucune vocation à montrer que la France peut faire du comic book movie. Il revendique au contraire sa singularité, son côté artisanal. Pourtant, il est souvent aussi épatant que généreux.

  12. A voir à lire
    par Frédéric Mignard

    Avec cette forme de cinéma en apnée, Thomas Salvador contribue à sa façon à enrichir le cinéma fantastique hexagonal, désormais complété par une belle personnalité super-héroïque, un poil lunaire, et in fine parfaitement fréquentable.

  13. Excessif / TF1 News
    par Romain Le Vern

    Ce coup d'essai possède un charme réel, dû en partie à son humeur spirituelle, à sa poésie accidentelle, à sa capacité à rebondir d'une scène à l'autre de manière acrobatique pour mieux désarmer le spectateur.

  14. Le JDD
    par Stéphanie Belpêche

    Thomas Salvador enflamme l’imagination avec ce long métrage singulier et son héros mystérieux. L’économie de moyens participe à créer une atmosphère absolument envoûtante.

  15. Fiches du cinéma
    par Thomas Fouet

    Minimaliste dans son approche du genre, le film séduit par son ludisme (...) Le charme du film, qu'il doit à la bienveillance témoignée aux personnages est aussi une affaire de détails. Un charme tenu : il peine à fixer durablement les impressions qu'il diffuse.

  16. Télérama
    par Pierre Murat

    Le film est charmant, poétique, joliment désinvolte. Léger, aussi, mais léger au point d'en devenir impalpable, par moments.

  17. StudioCiné Live
    par Laurent Djian

    Son naturalisme, ses touches humoristiques et sa manière de prendre à revers un genre typiquement hollywoodien surprend et séduit.(...) L'acteur réalisateur se filme sous tous les angles, avec un certain narcissisme, et oublie l'essentiel : créer un minimum d'enjeu. Dommage.

  18. A nous Paris
    par La rédaction d' A nous Paris

    Une histoire de super-héros à la manière d’un film d’auteur épuré, sans effets spéciaux, et sans trop de scénario non plus, hélas. Résultat, un "Homme de l’Atlantide" sous Prozac qui endormira les fans de Marvel, mais pourra faire sourire par son charme et son humour naïf.